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Guillaume Lemay-Thivierge nous parle de la saison deux de Fort Boyard – Entrevue exclusive HollywoodPQ
Guillaume Lemay-Thivierge nous parle de la saison deux de Fort Boyard: Entrevue Hollywoodpq

Entrevue HollywoodPQ exclusive: Guillaume Lemay-Thivierge nous parle de la saison deux de Fort Boyard.

Une boule d’énergie, vous dites? Guillaume est pétillant et très généreux! On a rencontré l’animateur de l’émission Fort Boyard pour une deuxième saison, dans un parc et au gros soleil! Non, mais hein! Et… est-ce qu’on a besoin de vous dire qu’on est complètement en amour avec notre photo (ok, et Guillaume!)?

La deuxième saison de Fort Boyard a commencé hier soir sur les ondes de TVA et on vous a déniché quelques petites anecdotes sur les épisodes à venir. Vous allez découvrir Guillaume Lemay-Thivierge l’animateur, l’homme, le grand frère et le peureux. Oui, oui. Même si on saute en parachute ou en bungee, on peut avoir d’autres peurs!

À quoi peut-on s’attendre pour la saison deux de Fort Boyard?

D’aller vers de nouvelles avenues et de se lancer dans des nouvelles aventures qui obligent tous les participants sans exception à se dépasser, affronter leurs peurs, affronter leurs craintes, et de ne pas se mettre de limite sur ce qu’ils sont capables de faire ou non. Souvent les gens disent « moi je suis pas capable de faire ça ». Ils n’ont plus le droit d’avoir ces discours-là rendu à Fort Boyard. C’est à ça qu’on peut s’attendre. Voir des gens qui sont un peu dépassés par moment, un peu dépassés par les événements, mais qui sont obligés de plonger tout de même et de passer à l’action. Emmanuel Bilodeau qui dit: « Ah! Moi je ne peux pas! » et une fois il m’a dit: « J’ai tellement eu peur, je pensais mourir! ».

Dans Fort Boyard, quand on envoie les gens dans les épreuves, par exemple, si on les envoie en dessous de l’eau il y a toujours plein d’hommes grenouilles autour d’eux soit pour filmer ou pour assurer la sécurité, mais les participants ne les voient pas. Alors ils ont toujours l’impression d’être laissés à eux-mêmes, donc de se dépasser. Mais ils ne sont jamais abandonnés, ce n’est jamais dangereux réellement pour la vie des participants. Sauf que le participant qui est en train de faire son épreuve, ça, il ne le sait pas. Souvent il a l’impression qu’il est en plein contrôle de ce qui est en train de lui arriver, donc c’est à lui de s’en sortir du mieux qu’il peut. Et je n’ai pas vu personne chocker, même si les gens ne réussissent pas leur épreuve ils essaient d’aller jusqu’au bout!

Quelle est la différence entre le Guillaume de la saison un et le Guillaume de la saison 2?

La grande différence c’est que l’on n’a plus d’équipe qui sont attitrées et on a simplifié beaucoup les explications, parce qu’un moment donné ça devenait trop laborieux pis Fort Boyard faut le voir! Alors on a simplifié beaucoup nos explications à Dave et à moi, on laisse beaucoup plus de place aux sentiments immédiats qui se passent, au feeling, au côté humain des participants, plutôt que d’essayer d’englober tout et de meubler par rapport à l’animation. C’est ça qui devient à l’avant-plan, donc on devient plus des maîtres du jeu que des dirigeants; on les encourage, on les aide, on n’a pas d’équipe favorite, on est neutre avec toutes les équipes et on se sépare la tâche vraiment moitié-moitié entre Dave et moi. Ça s’est bien passé l’an dernier, ça s’est encore bien déroulé cette année. Dave est un gars qui a un grand coeur et qui n’est pas narcissique… on clique!

Guillaume Lemay-Thivièrge nous parle de la saison deux de Fort Boyard - Entrevue Hollywoodpq

Ça serait quoi le plus difficile dans l’animation de Fort Boyard?

Le plus difficile pour moi, c’est de ne pas faire les épreuves (rires). C’est de ne pas y aller, et de ne pas faire: « Hey je veux y aller moi aussi » . Des fois-là… haaaa! Ça me travaille, parce que parfois j’aimerais tellement ça! Tellement, qu’à un moment donné, comme l’année passée on affrontait certains participants en faisant des épreuves, mais cette année un des participants, Mehdi, il est avec l’équipe de Enrico Ciconne et de Bob Hartley…. Il est en forme, il fait des arts martiaux, il est en shape en s’il vous plaît, et lui y débarque-là, et me dit: « C’est toi que je voulais affronter, j’aurais voulu me pogner contre toi dans une épreuve!!! » Alors, après son épreuve, une course contre la montre, j’ai été le chercher sur l’heure du lunch, avec mon orgueil accoté dans le tapis: « Bon, tu voulais me battre, là y’a pas de kodak, tu as fait tant de secondes, je vais essayer de te battre!!!» Je ne vous direz pas le résultat final, mais ça fini bien bien serré. Mais, c’est ça qui a été le plus difficile pour moi.

Justement, concernant les épreuves, est-ce qu’il y en a une en particulier que tu t’es dis: « celle-là j’aurais jamais été capable de la faire » ?

Oui, il y en a plusieurs. Beaucoup d’énigmes, beaucoup de trucs dans l’habileté, beaucoup de trucs en force. Il y en a une où il faut sortir des colis les uns après les autres et il faut trouver la bonne destination, en tout cas c’est compliqué! Il y en a une en force que je n’aurais pas été capable de faire: c’est de couper la corde, ça c’est pour Dave! Des épreuves de force ça pour moi c’est quand moi il faut que je soulève ou grimper, tout ça, aucun problème, mais quand c’est des trucs de force, j’ai beaucoup de difficulté. En dessous de l’eau, beaucoup de difficulté aussi, mais on en a fait quelques-unes qu’on va voir sur le Web et dans le making of, on s’est clanché quelques épreuves. On s’est affronté Dave et moi, et évidemment il m’a planté!

Est-ce qu’il y a une rivalité entre vous deux ou c’est amical?

Oui, c’est vraiment amical! Parce que je sais très bien dans quoi il me bat, et il sait très bien dans quoi je le bat. On a nos forces chacun de notre côté.

Alors, Dave a la force, et Guillaume a…?

L’agilité. Dès qu’on parle de grimper ou de soulever son propre corps, Dave il n’est pas là pantoute (rires)! Et dès que c’est une épreuve de force, je peux bien aller me recoucher, parce que ça ne donne rien que j’aille faire un tour-là! Vraiment, on a nos spécialités tous les deux. Je pense que c’est ça qui fait que ça complète notre animation. Ce n’est pas juste ce qu’on est capables de faire physiquement, mais dans notre façon d’animer, dans notre façon de présenter, il y des choses qui nous viennent naturellement. Dave est meilleur que moi pour aller chercher l’émotion chez les participants. Il a un côté très réconfortant, très grand frère, très nounours protecteur: Dave il l’a naturellement. Pour moi, expliquer et donner des bons trucs ou de mal enligner les participants pour ne pas qu’ils aient l’épreuve trop facile ça, c’est ma spécialité.

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Guillaume Lemay-Thivierge a peur de quoi?

J’ai peur qu’il arrive quelque chose aux gens que j’aime. C’est ça qui me fait le plus peur. Moi, j’ai peur des maisons hantées. Je ne rentre PAS dans une maison hantée. Ça j’ai vraiment peur pour vrai, surtout les nouvelles Peur Dépôt, toutes ces bebelles-là pour nous faire peur… C’est un sentiment que j’haïs, avoir peur j’ai bien de la misère. Ma blonde parfois elle se cache, et elle me fait juste un « BOUH »… Tab*****… Hey, en dedans, là… J’ai peur d’avoir peur.

Est-ce que c’est un peu parce que tu n’as pas le contrôle sur les choses?

Peut-être. Mais en même temps, quand tu sautes en bungee, il y a une sorte d’abandon qui est nécessaire. Mais j’ai peur de la violence, j’ai extrêmement peur de la guerre, par exemple. Je ne pourrais pas me retrouver en guerre. Je ne tripe pas du tout sur les jeux paintball et compagnie, ce n’est pas moi, c’est pas mon domaine. Je comprends, j’ai joué, j’ai trouvé cela bien le fun, c’est cardio tout ça, mais c’est pas mon domaine. Ça me fait peur cette énergie-là…

Comment aides-tu les participants à Fort Boyard? Quels genres de conseil leur donnes-tu?

Par exemple, Alex Perron, qui est un gars que j’aime beaucoup, je le trouve très gentil, j’aime beaucoup cet homme-là. À un moment donné, il a peur d’aller dans quelque chose qui est en hauteur. Il a peur pour vrai, il n’est pas bien. Bon, moi je le sais qu’il est attaché, qu’il n’y a pas de danger, je sais qu’il ne va pas tomber et qu’il ne va pas se faire mal, mais il faut que je trouve en lui ce qui va lui donner juste le petit courage de passer à l’action, et ça, ça me fait triper. D’être vraiment comme un coach, entre guillemets, réconforté… Moi je suis comme cela naturellement. Et ça, ça me fait vraiment plaisir d’être comme cela. Ça me fait du bien. Moi j’aime ça les gens qui aident, qui transmettent et qui expliquent.

J’ai vécu quelque chose dernièrement, qui est un petit peu personnel. Il s’est adonné que j’ai été mangé chez Louis-François Marcotte. Bon, je me suis dit: « je vais avoir l’air d’un épais » parce que je ne connais rien dans la cuisine, et lui a cette façon d’être là qui me plaît, où il ne me prenait jamais pour un cave, il s’avait exactement quoi me dire pour m’expliquer pour me faire comprendre pourquoi une sauce est bonne, pourquoi elle n’est pas réussie, comment tu coupes ton légume, etc. Moi c’est ça que j’aime faire avec les participants. Leur dire: « regarde tu vas être capable » de telle ou telle façon. J’aime ça être un grand frère pour eux.

On parle beaucoup de Nitro 2 dans les derniers temps, peux-tu nous en parler un peu?

Je n’ai pas toutes les nouvelles, je ne suis pas producteur. Donc, je n’ai pas les informations directes du dépôt, parce qu’il faut comprendre comme ça fonctionne un film. Tu déposes le projet, tu demandes une subvention, et là tu espères l’avoir. Ce que je sais, c’est que le scénario de Nitro 2 est écrit depuis longtemps, et il a été retravaillé plusieurs fois. Et la dernière version qui a été proposée aux institutions financières n’en n’est pas à son premier dépôt. Ça, c’est bon signe. C’est très bon signe. Ça veut dire qu’on est proche à un point où ça va être déterminant: ou on le fait ou on le fait pas.

Mais on pense que ça sent bon. Moi en ce moment dans ma tête c’est 50/50. Quand on est à 50/50 comme ça, on prend un peu de l’avance, on commence à faire du casting, on se prépare à faire ça. S’il y a un oui, faut être prêt à réagir rapidement. S’il y a un oui, moi je recommence mes entraînements intensifs, pour pouvoir pousser la limite plus loin que ce qu’on a vu dans le premier film. J’aimerais vraiment ça faire ce film-là, et je me sens plus en forme que quand j’ai fait Nitro 1. Même avec quelques années de plus dans le corps, je me sens plus fort et me sens plus en forme, j’ai l’impression que je pourrais pousser la chose plus loin encore.

Merci beaucoup à Guillaume Lemay-Thivièrge pour son temps et n’oubliez pas de regarder la deuxième saison de Fort Boyard, tous les jeudis soir dès 19h sur les ondes de TVA.

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Crédit photo et entrevue: Alexandra Bélisle

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