Dès son premier numéro, le tout premier présenté au tout premier épisode de Quel talent! en septembre, il était facile de deviner que la troupe de danse Stardust avait de belles chances de progresser loin dans la compétition.
Serge Denoncourt s’était même exclamé, après la prestation des jeunes danseurs hip-hop alors déguisés en personnes âgées espiègles, que leur proposition aurait pu être un potentiel golden buzzer!
On ne se trompait pas: Stardust, dans toute son originalité, a traversé l’étape des auditions, puis celles des réévaluations (avec un numéro ramenant leurs personnages de vieillards, cette fois comme s’ils étaient millionnaires!), des quarts de finale (avec une émouvante danse sur le thème de l’enfance au son des Étoiles filantes, des Cowboys Fringants, et qui collait aux paroles), des demi-finales (avec un «hommage» grinçant à Serge Denoncourt, que celui-ci avait adoré!) et enfin de la finale, où Stardust nous a brillamment fait revivre son parcours à l’émission avec des bribes de chacun de ses tableaux précédents, toujours dans le style hip-hop commercial qui lui est propre.
Et le public a finalement élu Stardust gagnante de cette première saison de Quel talent!, au terme d’une soirée de finale plus que mouvementée. À eux les 100 000 $ de la victoire!
Quelques jours avant le jour J de la finale, nous avions eu la chance de s’entretenir avec Médric Filion, chorégraphe et metteur en scène de Stardust, et Thomas Lortie, qui a souvent été porte-parole du groupe à l’écran. C’est la répartie de Thomas qui avait tant amusé les juges au premier épisode, quand le garçon de 12 ans avait lancé, par exemple, que ses comparses et lui avaient rencontré leur ami Lucien – qui venait de les introduire sur scène – «au référendum de 1995»!
On a ainsi pu en apprendre davantage sur Stardust, qui a vu le jour à l’école de danse où œuvre Médric, l’École de danse St-Bruno de Laval, qui forme plusieurs troupes avec ses élèves. Stardust existe depuis environ cinq ans, avec des allées et venues au sein des membres, mais les jeunes artistes (de 11 à 14 ans) qui se sont exécutés à Quel talent! évoluent ensemble depuis deux ans.
Du gros fun!
Médric Filion a commencé à danser quand il avait quatre ans et s’est outillé pour en faire une carrière. Il a suivi des formations à New York, au Broadway Dance Center, et cumule plus de 25 ans d’expérience, accumulée dans des concours, en contexte professionnel, au théâtre, etc. Il enseigne depuis l’âge de 16 ans, dirige aujourd’hui plusieurs troupes (même si Stardust l’a beaucoup occupé cet automne!), a déjà mitonné des chorégraphies pour des émissions comme Révolution et a lui-même dansé à En direct de l’univers et au Gala de l’ADISQ 2023.
Le créateur dit que ses jeunes protégés de Stardust sont toujours ouverts à matérialiser ses idées les plus folles, inspirées un peu par tout ce qui l’entoure.
Si vous vous posez la question: oui, Serge Denoncourt a déjà approché Médric Fillion pour possiblement collaborer avec lui dans le futur sur un projet ou un autre!
Thomas Lortie, lui, fait partie d’une agence artistique et tourne aussi dans des publicités comme comédien. Il danse depuis l’âge de six ans et a notamment participé au ballet Casse-Noisette.
«J’aimerais ça, être dans le monde du show-business plus tard», a lancé le préadolescent. «J’aime imiter, jouer, j’aime rencontrer les gens et voir tout ce qu’il y a autour, les caméras… Quel talent! m’a donné envie d’explorer ce monde-là!»
Apprendre des chorégraphies comme celles vues à la télé peut prendre environ un mois aux petites étoiles de Stardust. Or, dans le cadre du concours de Noovo, il leur a fallu accélérer le rythme! Environ un mois séparait les tournages de chacun de leurs passages à Quel talent!, sauf entre les réévaluations et les quarts de finale, espacées seulement d’une semaine.
«Quel talent! nous a permis de nous améliorer dans notre vitesse d’apprentissage. Maintenant, on apprend plus vite qu’avant. On a appris des chorégraphies en deux semaines», a précisé Thomas, qui avait dû entrecouper un voyage à Londres avec sa famille, l’été dernier, pour l’audition de Quel talent!
Les enregistrements qui ont eu lieu pendant l’été ont d’ailleurs causé quelques maux de tête à Médric, car ses huit jeunes collègues étaient tous en vacances avec leur famille!
Comment Médric et Stardust ont géré le stress inhérent à une aventure comme Quel talent!, avec un grand rayonnement médiatique et une importante récompense à la clé?
«Si les enfants étaient stressés, ça ne paraissait pas du tout. Je n’ai pas ce sentiment-là. C’est ma devise d’enseignement et de création, qu’on fait juste s’amuser. C’est important pour moi, malgré la pression. Gagner, c’est malade, mais je voulais surtout avoir une belle expérience pour nous rendre là. Et notre première chorégraphie est l’un des numéros de Quel talent! qui a été le plus vu», a expliqué Médric.
«On était de moins en moins stressés», a ajouté Thomas. «Même si on n’avait pas gagné les 100 000 $, de s’être rendus là, on a tellement eu une belle visibilité, pour nous, notre troupe, notre école de danse… En ce moment, on fait une entrevue avec une journaliste! C’est fou, ce que Quel talent! nous a apporté!»
D’autant plus que l’équipe était aux petits soins avec les concurrents, aux dires de Thomas.
«Marie-Josée [Gauvin] est vraiment, vraiment gentille! Elle vient nous voir, elle prend soin de nous, elle nous parle, elle apprend à nous connaître même hors caméra. Serge est vraiment gentil aussi… (rires), même s’il a l’air méchant et direct! Je serais super content de faire un projet, une comédie musicale, avec lui! Et Marie-Mai, Anne et Rachid sont très gentils aussi!»
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