En décembre dernier, Annie-Soleil Proteau lançait un grand cri du coeur concernant la maladie d'une de ses proches, Annie-Claude, la nièce de son ami d'enfance. La jeune femme de 18 ans, qui souffrait d'un cancer depuis son enfance, souhaitait lancer un message important et faire connaître son histoire afin d'aider d'autres personnes vivant la même situation que sa famille et elle.

Annie-Claude est décédée le 16 février dernier, la veille d'un événement-bénéfice organisé en son nom pour aider à supporter financièrement sa famille. Annie-Soleil est revenue sur ce drame sur sa page Instagram samedi, en rendant un poignant hommage à la jeune femme des plus inspirantes :

« Quand j’ai vu le petit ourson bleu au milieu des fleurs, mon cœur a implosé. Je peux pas croire, Annie-Claude, je peux juste pas croire. Je cherche un sens, et je n’en trouve pas. Aujourd’hui, c’étaient tes funérailles. T’avais 18 ans. Que le cancer se soit attaqué sauvagement à quelqu’un d’aussi brave et lumineux que toi, ça me vire le cœur à l’envers.

Cet été, je t’ai demandé ce que tu voulais qu’on retienne de toi. Tes yeux se sont mis à briller fort, et tu m’as répondu : "Que je suis une fille qui fonce dans le tas!"

Même malade, en fauteuil roulant, sans cheveux, abîmée par la chimio, tu te fichais d’avoir le cancer. Tu allais partout où tu le voulais. Et tu faisais le plus magnifique fuck you qui soit à cette criss de maladie. Un jour à Ste-Justine, tu m’as dit une phrase que je n’oublierai jamais : "Tu peux faire tout ce que tu veux. TOUT. T’es pas malade. Tous tes rêves, t’as ce qu’il faut pour les réaliser. Laisse jamais personne t’empêcher d’essayer. Fonce Annie. Fonce dans le tas." [...]

T’as jamais eu peur. Ni de la maladie, ni de la mort... ni de la vie. Tu faisais tout à fond. [...]

Le 16 février, tu t’es envolée. Quelques minutes avant ta mort, je t’ai promis ce que tu voulais : poursuivre ta lutte pour que les proches aidants soient mieux soutenus par le gouvernement. Tu voulais aider les enfants malades, tu voulais aller au front pour que leurs parents puissent rester à leurs côtés à l’hôpital. Pendant que ton grand voyage à toi arrivait, c’est aux autres que tu pensais. [...] Je sais une chose : tu vas continuer de vivre en nous tous qui avons eu l’honneur de partager ta vie. Je t’aime, Annie-Claude. »

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Quand j’ai vu le petit ourson bleu au milieu des fleurs, mon cœur a implosé. Je peux pas croire, Annie-Claude, je peux juste pas croire. Je cherche un sens, et je n’en trouve pas. Aujourd’hui, c’étaient tes funérailles. T’avais 18 ans. Que le cancer se soit attaqué sauvagement à quelqu’un d’aussi brave et lumineux que toi, ça me vire le cœur à l’envers. Cet été, je t’ai demandé ce que tu voulais qu’on retienne de toi. Tes yeux se sont mis à briller fort, et tu m’as répondu : « Que je suis une fille qui fonce dans le tas ! » Même malade, en fauteuil roulant, sans cheveux, abîmée par la chimio, tu te fichais d’avoir le cancer. Tu allais partout où tu le voulais. Et tu faisais le plus magnifique Fuck you qui soit à cette crisse de maladie. Un jour à Ste-Justine, tu m’as dit une phrase que je n’oublierai jamais : « Tu peux faire tout ce que tu veux. TOUT. T’es pas malade. Tous tes rêves, t’as ce qu’il faut pour les réaliser. Laisse jamais personne t’empêcher d’essayer. Fonce Annie. Fonce dans le tas. » Il y a des gens qui nous font briller dans leur lumière, qui nous allument une flamme puissante dans l’âme. Tu étais de ces rares-là. Ma belle guerrière, tu me rends tellement plus vivante. T’as jamais eu peur. Ni de la maladie, ni de la mort... ni de la vie. Tu faisais tout à fond. Je porte ta bague dans une petite chaîne à mon cou, comme ça elle est près de mon cœur. Ça me rappelle que je dois faire comme toi : ne pas avoir peur. Et l’écouter, mon cœur. Le 16 février, tu t’es envolée. Quelques minutes avant ta mort, je t’ai promis ce que tu voulais : poursuivre ta lutte pour que les proches aidants soient mieux soutenus par le gouvernement. Tu voulais aider les enfants malades, tu voulais aller au front pour que leurs parents puissent rester à leurs côtés à l’hôpital. Pendant que ton grand voyage à toi arrivait, c’est aux autres que tu pensais. Alors quand je regarde le petit ourson bleu au milieu des fleurs, ça me fait mal. Ce sont tes cendres qui y sont. Je ne sais pas pourquoi la vie t’a arrachée à ton monde. Mais je sais une chose : tu vas continuer de vivre en nous tous qui avons eu l’honneur de partager ta vie. Je t’aime Annie-Claude. 🖤 #fuckcancer

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Espérons que le message d'Annie-Claude et Annie-Soleil sera entendu et écouté par le gouvernement!

Nous transmettons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches d'Annie-Claude durant ces moments particulièrement difficiles.

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