Les fans d’Elisabeth Rioux savent depuis le début de l’automne qu’elle n’est plus en contact avec le père de sa fille, Bryan McCormick, puisque celui-ci avait dit sur Instagram qu’ils ne vivaient plus sous le même toit. Il y a quelques semaines, il avait d’ailleurs écrit sur ce même réseau social qu’ils étaient séparés et l’entrepreneuse derrière Hoaka Swimwear avait une fois de plus indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’aborder la situation pour le moment.
Elle a finalement brisé le silence, lundi, en partageant une story Instagram pour répondre à une « blague » sur l’infidélité qu’il avait partagée. « Je n’ai jamais trompé ce clown, il était violent avec moi et Wolfie, c’est pour ça qu’on n’est plus ensemble », a-t-elle écrit. « Tu sais que tu as tort et tu sais que tu ne devrais pas porter de fausses accusations envers qui que ce soit ou quoi que ce soit dans la vie », s’est défendu Bryan.
Elisabeth Rioux a par la suite partagé une photo de son cou et son menton sur lesquels on peut voir des bleus qu’elle attribue à des coups donnés par son ex-conjoint. « Je ne voulais pas publier quelque chose de «trop», mais c’est juste une photo de mon «mensonge». Tu te souviens pourquoi tu as fait ça? Je t’ai filmé en train de me battre avec Wolfie [leur fille] dans mes bras et tu as réalisé que je filmais, donc tu m’as étranglée jusqu’à ce que je te donne le mot de passe de mon téléphone pour aller supprimer la vidéo ».
« Instagram n’est pas la place pour des inconduites comme ça, accuser faussement une personne ou inventer de la bullshit comme ça », a répondu l’homme accusé par la jeune femme de 23 ans.
« Je ne peux pas croire que quelqu’un puisse être à ce point manipulateur […] je ne laisserai plus jamais quelqu’un utiliser mon silence contre moi […] Ça fait des mois qu’il parle dans mon dos discrètement sur Instagram et que je garde ça secret […] Il parlait directement à mes fans et followers en privé pour dire que j’étais folle, que j’ai appelé la police pour rien et que je lui ai volé Wolfie », a aussi écrit celle qui a donné naissance en juillet dernier.
Une grande amie d’Elisabeth Rioux, Milaydie Bujold, a aussi pris la parole suite à cette dénonciation. « Moi, ça fait des mois, si c’est pas un an complet que je suis au courant, a-t-elle dit dans ses stories Instagram, lundi. Je pense que c’était juste le temps qu’Elisabeth dise de quoi, les réseaux sociaux au complet étaient contre elle sans savoir une once de vérité. Elle tenait vraiment à ce que ça reste hors des réseaux sociaux, mais je pense que vous savez très bien que lui [Bryan], par contre… »
« Ces bleus-là, elle ne se les est pas faits toute seule. Je suis allée la chercher moi-même avec mon chum et un ami à mon chum par sécurité. Elle venait de me texter genre : «Je suis en danger», ou quelque chose comme ça. J’ai pris une seconde, on a pris l’auto et on est allés chercher Elisabeth. Les portes étaient fermées, on est entrés par en arrière. Je ne vais pas en ajouter sur l’état à Bryan, mais on a pris Eli, on est retournés à la maison. Elle avait la gueule toute en sang. C’est moi qui l’a convaincue — parce que cette fille-là elle l’aime tellement malgré tout […] — et on est allées voir la police. […] On est restées là six heures. Il y a même une loi qui fait qu’ils n’ont pas le droit d’être proches l’un de l’autre », a précisé Milaydie avant de partager quelques photos graphiques.
Geneviève Pettersen fait polémique
Mardi, Geneviève Pettersen a choisi de consacrer sa chronique sur les ondes de LCN à la dénonciation faite par Elisabeth Rioux. Cependant, plutôt que de parler de l’affaire, elle s’est attardée au concept d’extimité (le fait de rendre publics certains aspects de sa vie qui sont généralement considérés intimes) et a tenu des propos qui n’étaient pas particulièrement flatteurs envers la présumée victime de violence conjugale avec l’animatrice Julie Marcoux.
« Elisabeth Rioux, c’est un phénomène […] elle a 1,7 million d’abonnés sur Instagram, 250 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et c’est vraiment une personne qui est devenue populaire avec sa chaîne de maillots et, j’ai envie de dire, ses fesses, puisqu’on les voit à l’écran », commence l’autrice derrière La Déesse des mouches à feu avant d’insister sur comment l’influenceuse choisit de partager sa vie à ses fans, comme on peut l’entendre dans un extrait partagé par Emy-Jade Greaves en stories.
Mardi après-midi, Elisabeth Rioux a répondu à LCN, Julie Marcoux et Geneviève Pettersen. « Je peux pas croire […] que vous faites autant de désinformation autour d’un sujet aussi sensible. C’est dégueulasse, honte à vous », a-t-elle écrit.
Elle a également repartagé les excuses de Julie Marcoux et Geneviève Pettersen, sans les commenter au départ. « Je suis vraiment catastrophée de voir ce qui se passe, car je suis féministe […] Vraiment mes excuses à Elisabeth Rioux parce que mon intention c’était vraiment tout le contraire de vouloir shamer une victime de violence conjugale », a écrit l’autrice sur Instagram en invitant tout le monde à écouter son émission de radio (que vous pouvez entendre ici) diffusée peu après le segment de LCN et dans laquelle elle est revenue sur le sujet.
« On me prête malheureusement des intentions. Certaines personnes ont mal interprété les propos que j’ai dits cet après-midi en entrevue. Contrairement à ce qui est véhiculé, jamais je n’ai porté un jugement quant à la dénonciation relative à de la violence conjugale. Toutes mes excuses si j’ai blessé des gens », a de son côté commenté Julie Marcoux.
L’extrait de la chronique de Geneviève Pettersen à l’émission radio de Benoît Dutrizac ce matin (que vous pouvez entendre ici) a fait également réagir Elisabeth Rioux. « OMG je viens d’entendre l’extrait radio où apparemment elle s’excuse et C’EST PIRE! », mentionne-t-elle en soulevant des éléments qu’elle a jugé déplacés, comme rire du prénom de sa fille ou le bodyshaming.
À voir si la controverse entourant Geneviève Pettersen continuera ou pas. Quant à l’affaire qui concerne Elisabeth Rioux et Bryan McCormick, c’est le système judiciaire qui l’a entre les mains.
Si vous êtes victimes de violence conjugale, contactez SOS violence conjugale.