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Déchirante nouvelle concernant Marie-Annick Lépine
Crédit Marie-Annick Lépine - Facebook

Marie-Annick Lépine partage une nouvelle déchirante: elle a perdu l’un des êtres les plus précieux à ses yeux…

C’est sur ses réseaux sociaux que la violoniste et membre des Cowboys Fringants a révélé avoir dû faire ses adieux à son père, dans un message profondément touchant où elle exprime toute la douleur et la tristesse qu’elle ressent, tout en se remémorant de beaux moments marquants de leur vie ensemble.

Préparez-vous, il est fort possible que vous ne puissiez retenir quelques larmes…

«Papa, tu as été le meilleur pour moi. Maudit qu’on s’aimait nous deux. Je pense être le seul être humain à t’avoir vraiment compris.
Tu as été un excellent enseignant. Sévère et un peu froid, mais tellement efficace, un pédagogue hors pair. Je suis certaine que le Collège de l’Assomption ne regrette pas de t’avoir engagé en 1968. Je suis fière de ton parcours. Toi qui travaillais à plein temps de jour et qui donnais des cours du soir pour qu’on ne manque de rien. Je me souciais tellement de toi que je suis la seule de la famille à savoir que, malgré plusieurs efforts, tu n’as jamais arrêté de fumer. Te rappelles-tu quand je t’avais écrit un petit mémo sur ton paquet? «Ta fille le sait»… je ne l’avais pas dit aux autres. C’était entre nous. Tu ne m’en as jamais parlé. Pas nécessaire, un regard et on se comprenait.
Je suis une fonceuse, indépendante et délinquante tout comme toi. Je m’implique auprès de ma ville comme toi aussi. Combien de fois as-tu été le bénévole de l’année? Tu le méritais. Ce ne fut pas toujours facile. Aucune vie n’est un long fleuve tranquille. La boisson aurait pu détruire ta vie. Un bon remède rapide pour calmer l’anxiété. Je me souhaite d’avoir ton courage et d’arrêter complètement ce baume éphémère, vicieux et toxique. Merci pour toutes les fois que ta fille t’attendait à 11h le soir après ton travail, pour que tu lui expliques une session complète en mathématiques! Tu l’aidais, sans chigner, jusqu’aux petites heures pour qu’elle ne coule pas son examen du lendemain. Ta patience, ta gentillesse et ton désir insatiable que les jeunes comprennent et apprennent… je t’admire encore plus depuis que je suis mère. À 5h ce matin, quand ton décès fut confirmé, mes pleurs ont réveillé tes petites-filles. Nous sommes trois femmes sans papa maintenant. Je vais dire comme Pauline: «À quoi y sert le bon dieu? Je l’emmerde!» Xx Marie», lance-t-elle, en s’adressant directement à celui qui aura marqué sa vie à tout jamais.

Une chose est certaine, Marie-Annick conserve d’incroyables souvenirs de son père, avec qui elle semblait partager une relation exceptionnelle.

Toutes nos sincères sympathies à elle et à sa famille.

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