Skip to content
Claude Legault: «On n’est pas au bout de nos peines, avec ce mangeux de m*rde-là!»
Crédit: Serge Cloutier

Claude Legault n’a jamais eu l’habitude de mâcher ses mots lorsqu’il formule ses opinions. Lorsque Hollywood PQ a pris place avec l’acteur pour une entrevue en tête-à-tête dans la foulée de la sortie du film Fanny, la conversation a tout naturellement bifurqué sur Donald Trump, qui venait d’annoncer, la veille, l’application de droits de douane de 100% sur les films produits à l’extérieur des États-Unis et entrant dans le pays.

Claude Legault plaidait pour un meilleur financement du cinéma québécois, auquel les entreprises privées devraient davantage contribuer, selon lui. Et, nécessairement, la nouvelle lubie du président américain aura probablement une incidence sur les tournages cinématographiques à venir au Québec, estime l’artiste.

«Là, je ne sais pas ce qui va arriver avec ce que le gros étr*n aux États-Unis vient de caller… On n’est pas au bout de nos peines, avec ce mangeux de m*rde-là!», a hasardé Claude Legault, avant de décréter une piste de solution.

«Il va falloir, en fait, apprendre à vivre sans les États-Unis. C’est faisable!», a argué l’acteur devant l’air dubitatif de la journaliste face à lui. «À un moment donné, l’être humain s’adapte à tout. S’il n’y a plus de ça, on va manger autre chose. Si cette terre-là ne fonctionne pas, on va aller s’installer plus loin. On est résilients, les humains!»

«Là, Trump et sa gang de néonazis veulent dominer le monde. Ils vont essayer. Ils vont peut-être réussir un bout. Mais ils vont finir par tomber, comme tous les régimes. Et on sera là pour les regarder tomber! Peut-être qu’on va les aider…(rires).»

Claude Legault, même s’il comprend les motivations de Donald Trump par rapport à l’industrie du septième art, demeure convaincu que ce genre d’initiative, ultimement, ne tournera pas à l’avantage de nos voisins du Sud.

«Les compagnies américaines qui viennent tourner ici, c’est avantageux pour elles, parce qu’elles paient bien moins cher. Et eux [Trump et son équipe], veulent que ça reste là-bas, que tout se tourne là-bas. Mais ça va coûter cher en chr*stie, pour eux, tourner là-bas. Ça ne sera pas nécessairement bon pour leur industrie à eux.»

«Nous, quand les films américains viennent tourner ici, ça donne énormément de travail à nos techniciens et techniciennes. Et nos techniciens, au Québec, sont écœurants! On a du métier, ici, on a des gens extrêmement qualifiés. Et ils ne pourront pas aller travailler aux États-Unis non plus, parce que [Trump] bloque tout, à ce niveau-là…»

Donald Trump / Getty Images

«C’est comme une huître qui se referme sur elle-même. Elle va pourrir par en dedans. C’est ce qui est en train d’arriver, aux États-Unis…»

Heureusement, sur une note plus réjouissante, l’excellent film Fanny, adaptation du premier tome de la série de romans Fanny Cloutier, de Stéphanie Lapointe, a pris l’affiche vendredi dernier et a semble-t-il connu un beau succès à sa première fin de semaine en salle. Auprès de Milya Corbeil-Gauvreau et Éric Bruneau, entre autres, Claude Legault personnifie, dans le long métrage, un marin établi dans le Bas-Saint-Laurent qui détient la réponse à beaucoup de secrets sur le passé de la jeune Fanny, laquelle cherche à élucider un mystère autour de la mort de sa maman.

«J’ai d’abord été attiré par le texte», a indiqué le comédien au sujet de l’œuvre scénarisée par Stéphanie Lapointe et réalisée par Yan England.

«La qualité de ce que l’autrice a amené, je trouvais ça très bon. Ça part de là. Après, j’ai aimé le rôle que j’avais. Ce n’est pas un rôle qui me demandait tant de journées de tournage non plus. Et j’avais envie de tourner avec Yan! C’était la première fois que je tournais dans l’un de ses films. J’avais joué avec lui dans Minuit le soir, où il incarnait le fils « égaré » de Julien Poulin

Stéphanie Lapointe et Yan England, scénariste et réalisateur du film Fanny / Crédit : Serge Cloutier

«Yan, je le connais depuis qu’il est tout petit. Il venait sur le plateau de Dans une galaxie près de chez vous avec sa mère, Diane England, qui en était la productrice. D’être dirigé par lui, je trouve ça très cool, et il est très bon.»

Notons d’ailleurs, pour les nostalgiques ou pour ceux et celles qui n’auraient encore jamais vu la marquante série Minuit, le soir, que la fiction justement écrite par Claude Legault et Pierre-Yves Bernard, réalisée par Podz, est présentement en rediffusion à Télé-Québec, et disponible sur la plateforme de la chaîne (video.telequebec.tv).

Voyez ou revoyez ici nos photos du tapis rouge glamour de la première du film Fanny!

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Plus de contenu