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Claude Dubois: «Il y a comme un relâchement, un désintéressement»

À l’instar de plusieurs de ses camarades artistes, Claude Dubois s’inquiète de voir la culture québécoise s’étioler imperceptiblement, entre autres victimes de «l’envahissement anglophone total de Montréal», avance-t-il.

L’iconique auteur-compositeur-interprète estime que des événements comme la cérémonie de remise d’insignes de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, où il a été sacré Compagnon des arts et des lettres du Québec, lundi, existent pour sensibiliser public et décideurs à l’importance de la création.

Or, le gouvernement devrait y allouer davantage de financement, plaide-t-il, encore une fois au même titre que nombre de ses collègues.

«Il semblerait que c’est l’inverse qui se produit: il y a comme un relâchement, un désintéressement de la part du gouvernement», déplore Claude Dubois.

«Ne perdez jamais de vue que les artistes paient aussi des impôts! Ne l’oubliez jamais. Des fois, ils en paient beaucoup. Vous allez me répondre que c’est parce qu’ils gagnent beaucoup, mais ils en donnent aussi… donc, ça serait un juste retour», observe l’iconique chanteur québécois.

Lors du même entretien, Claude Dubois offre une incursion dans sa vie plus personnelle et dans ses souvenirs… et raconte avoir poussé ses premières notes, garçonnet, sur la table de cuisine familiale, où «tout le monde chantait, même si on payait certains pour qu’ils arrêtent», avant d’enregistrer son premier album à 12 ans, signé ses premiers textes marquants (comme J’ai souvenir encore) à l’adolescence et gravé 47 albums par la suite.

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