Camille Felton souhaite casser son image de bonne fille

Camille Felton oeuvre dans le milieu culturel depuis l’âge de neuf ans, alors qu’on l’a découverte d’abord dans le film La dernière fugue, avant qu’elle ne décroche le rôle qui a propulsé sa carrière telle qu’on la connaît aujourd’hui, soit Noémie dans l’adaptation cinématographique de la série de livres jeunesse de l’auteur Gilles Tibo. Toujours rayonnante et pétillante, la comédienne de 20 ans souhaite toutefois élargir son casting. C’est dans une entrevue avec le Journal de Montréal que la jeune femme a discuté de ce désir de ne plus seulement incarner des bonnes filles au petit comme au grand écran.

« Jusqu'à présent, on m'a surtout confié des personnages lumineux, qui sont assez proches de ce que je suis dans la vie. Mais à 20 ans, j'ai le goût de relever des défis, d'incarner une méchante, une jeune fille qui a des problèmes mentaux ou qui est mal dans sa peau. Mon nouvel agent, Stéphane Belugou, partage ma vision et mon désir de casser mon image de jeune femme sympathique », a-t-elle expliqué au journal.

Depuis ses débuts, Camille Felton faisait partie de la même agence, mais pour ses nouvelles aspirations, elle a senti qu’elle devait la quitter pour amener sa carrière à un autre niveau. « Je viens de changer d'agent, une des décisions les plus importantes — et les plus émotives — que j'ai eu à prendre dans ma vie jusqu'à présent. Il faut comprendre que j'ai débuté dans le métier à l'âge de cinq ans, j'étais donc avec l'agence Girafe depuis 15 ans! Mon agent était mon conseiller, mon confident, mon ami. Mais j'ai choisi de sauter vers l'inconnu, de sortir de ma zone de confort, pour donner un nouveau souffle à ma carrière. »

Par ailleurs, Camille Felton doit présentement travailler bien fort aux derniers préparatifs du Festival Émergence, une toute nouvelle initiative qu’elle a cofondée avec son complice, le patineur Zoé Duval. La mission de ce festival est de permettre à la relève de cinéastes et réalisateurs de moins de 30 ans d’avoir une plateforme pour faire connaître leur court métrage. Les films qui ont été soumis seront ensuite présentés dans divers cinémas à Montréal. Un gala où plusieurs prix seront décernés aura également lieu avec à l’animation Livia Martin et Nan Desrochers. Le plus grand prix est celui de l’association Spira, soit 3 000$ en équipement cinématographique!

Dire que tout a commencé à cause d’un refus. « Dans le cadre d'un concours de création d'oeuvres numériques pour la Place des Arts de Montréal, mes amis et moi avons soumis notre candidature. Notre projet était, avec toute l'objectivité que je peux avoir, tout à fait génial. Mais le jury l'a refusé parce que nous étions trop jeunes et sans expérience », a-t-elle expliqué encore sous le choc qu’on puisse penser avec une telle mentalité. « [P]our avoir de l'expérience, il faut bien commencer quelque part! »

Néanmoins, la comédienne a mis cet événement loin derrière elle et se concentre sur le positif. « L'année 2020 s'annonce une année charnière dans ma vie, parce que je mets en œuvre mes propres projets, je fais bouger les choses. Et c'est comme ça que je me réalise le mieux : dans l'action! », a-t-elle dit en guise de conclusion.

Le festival de courts métrages Émergence aura lieu du 23 au 26 avril, à Montréal.

Psst : Camille Felton est vraiment prête pour une année 2020 qui va brasser!

 

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Baon. Je pensais jamais faire ça mais j’ai flanché haha. 2019, une année de préparation à la nouvelle décennie. Une année pour boucler la boucle en beauté. Une année de rencontres merveilleuses et de projets (@festival.emergence hehe). Une année de souvenirs magiques et de beaux défis. Faque 2020 check nous bin aller parce qu’on arrive en force pis ca va brasser🤘🏼 bonne année la gang🎉 Swipe à gauche pour voir une nouvelle réalisatrice en devenir @nandesrochers

Une publication partagée par Camille Felton (@camille.felton) le 31 Déc. 2019 à 12 :55 PST