Dimanche soir, le Gala Québec Cinéma n'a pas beaucoup impressionné ses 600 000 téléspectateurs, qui sont restés insensibles au maladroit numéro d'ouverture et aux rideaux tout droit sortis du sous-sol de matante Ginette. Mais la metteure en scène de la soirée, l'actrice Brigitte Poupart, défend aujourd'hui ses choix au journaliste André Duschêne dans La Presse.

« Ce qui me fâche est, qu'à l'image de ce que l'on vit de nos jours, on s'est peu attardé au contenu », dit-elle avant d'ajouter qu'il y a eu plusieurs ovations dans la salle, où les critiques devraient également s'asseoir selon elle pour avoir une « autre dimension » de la soirée. Celle qui était en lice pour le prix du Meilleur premier rôle féminin souligne également qu'elle a fait « une place aux Premières Nations avec la présentation d'un prix par Rykko Bellemarre et un autre par Alanis Obomsawin. »

Du côté de Québec Cinéma, la directrice générale Ségolène Roederer abonde dans le même sens en rappelant que plusieurs changements ont été effectués pour mieux mettre en valeur des films qui attirent les foules, comme La Bolduc et le grand gagnant de la soirée, 1991. « On a scoré dans plein de domaines qui nous importaient », explique-t-elle.

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