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Big Brother: Richardson Zéphir explique sa stratégie et s’ouvre sur son expérience

Le très drôle Richardson Zéphir (alias Vielda) a été évincé de la maison de Big Brother Célébrités dimanche soir dernier et HollywoodPQ a eu la chance de s’entretenir avec l’humoriste, qui repart la tête haute. C’est avec humour qu’il nous a expliqué sa stratégie de départ ainsi que son expérience avec le pire challenge du patron qu’il a vécu, en plus de revenir sur l’annonce du jour, soit que Marie-Chantal Toupin ne participera pas au Dernier confessionnal, le 18 avril prochain.

Tout d’abord Richardson, comment te sens-tu face à ton retour à la maison sans caméras ni micros?

Le retour à la maison, suite à mon éviction de Big Brother, est bizarre, car mon chez-moi est comme un souvenir lointain maintenant. Ma vie est rendue Big Brother. Même en faisant l’épreuve de la rédemption, tu n’y crois pas que tu vas t’en aller, alors quand tu arrives chez toi, après tout ça, tu te demandes si tu ne devrais pas cogner à la porte avant d’entrer! Tout est bizarre… ça prend beaucoup de temps. Ça prend la soirée avant que tu te sentes chez toi. J’ai dormi trois heures seulement la nuit dernière. Ça prend un moment avant que ça redevienne normal. C’est étrange pour le mental aussi… je fonctionne un peu au ralenti. Je me demande comment fonctionnent Facebook, ma voiture, mon téléphone. Je comparerais ce sentiment à quelqu’un qui a subi une blessure et qui doit reprendre à marcher ou quelque chose du genre. C’est très étrange. Tu dois un peu réapprendre à vivre!

Tu n’as jamais été patron à Big Brother et tu n’as jamais semblé vouloir l’être. Est-ce qu’on se trompe?

Mon plan était de ne pas me mettre de sang sur les mains, alors en n’étant pas patron, tu ne te crées pas d’ennemi. Mon plan était d’être patron seulement trois semaines avant la finale.

Tu as fait cavalier seul pendant une bonne partie de la saison. Est-ce que c’était par choix ou simplement un concours de circonstances?

Un concours de circonstances. Quand j’ai joué mes cartes en assurant de ne pas être une menace, je l’ai peut-être trop bien fait, dans le sens que personne ne voulait s’allier avec moi. Mais finalement, ça m’a servi, car j’ai traîné longtemps et quand les alliances ont commencé à se battre, elles venaient toujours me chercher pour avoir un vote. J’ai longtemps été un vote. Les gens me disaient « on s’allie », mais moi, je savais que ça n’allait pas arriver, et le fait que je n’ai pas d’orgueil m’a beaucoup aidé aussi, haha!

Quelle était ta stratégie en arrivant à Big Brother?

Ma stratégie numéro un était vraiment de ne pas paniquer. J’avais écouté la saison 16 de Big Brother USA et j’ai vite appris à ne pas paniquer. Que ceux et celles qui paniquaient étaient ceux et celles qui se faisaient éliminer! Et je pense que c’est beaucoup arrivé dans Big Brother Célébrités, alors ma stratégie numéro un était de rester cool. Plus les semaines avançaient, [plus] j’ai vite réalisé que, pour être patron, tu devais te salir les mains. Pour avoir des votes, tu dois avoir été cool tout au long et ne pas t’être sali les mains.

Qu’est-ce que Big Brother Célébrités représente pour toi maintenant et à quel point penses-tu que ce sera utile pour ta carrière?

J’étais terrifié avant d’entrer dans l’aventure, mais je ne pourrais jamais refuser un défi unique comme celui-là. Dès le jour un, je remerciais le ciel d’avoir accepté. C’est un privilège de pouvoir y participer. On était vraiment bien traités. Dès qu’on avait besoin de quelque chose, on l’avait. Sur 78 jours, il y a au moins 50 jours que j’ai ri aux larmes. Littéralement. Ils m’ont mis à l’intérieur de ce manoir avec 14 victimes avec lesquelles je pouvais faire des blagues non-stop, haha! C’est beaucoup de plaisir et une belle opportunité, c’est certain. Quand tu fais une téléréalité, tu peux ressortir et devenir un ennemi public numéro un ou tu peux sortir de l’ombre. Mais là, tout est au-delà de mes attentes à tous les niveaux… Moi, je pensais que j’étais un peu plate, je parlais un peu moins de stratégies et si j’avais à le faire, je le faisais en cinq minutes, tandis que les autres y passaient la journée. J’ai de la misère à y croire [à l’amour du public], je me dis : « Pourquoi moi »?

Tu as préféré jouer la carte de l’honnêteté face au trio, vers la fin. Aurais-tu souhaité te rendre en finale avec Camille?

Oui, ça ne m’aurait pas dérangé. C’était ma seule option. Tout ce qui se disait à Big Brother finissait par se savoir, alors je ne pouvais pas parler de stratégie avec Camille, car elle révélait tout à tout le monde. Je ne veux pas parler en mal d’elle, parce que je l’aime beaucoup et vers la fin je l’aurais adoptée. Je la prenais comme une joueuse d’impro que j’aurais aimé coacher. Je lui donnais de l’information quand c’était le temps et c’est tout. Sinon, elle faisait un peu n’importe quoi. Elle ne sait pas tellement jouer et, encore une fois, c’est rien contre elle, mais à la fin, elle m’avait dit qu’elle voterait pour moi… finalement, elle ne l’a pas fait, mais c’est correct aussi! Elle a sûrement été endormie par une des célébrités qui restaient.

On a souvent vu les quatre autres candidats ensemble vers la fin. Est-ce que tu t’es senti seul par moments?

Non. Outre les moments stratégiques, on était toujours ensemble. On était comme une famille. Du jour un jusqu’à dimanche dernier, on a toujours soupé ensemble! On riait aux larmes en tout temps et je n’exagère pas. Jean-Thomas et moi, on avait vraiment du fun. François et moi étions comme les parents; François le père et moi la mère, haha! Jean-Thomas le mononcle; Kim et Camille, les enfants! C’était ça, on cuisinait, on s’impliquait, c’était une atmosphère de famille. À partir de Rave Brother, on s’est définitivement encore plus rapprochés.

À quoi t’attends-tu pour Le dernier confessionnal et que penses-tu du fait que Marie-Chantal Toupin n’y participera pas?

Le dernier confessionnal risque d’être très cool. Je vois ça comme un genre de wrapped party. Le fait de parler de l’émission, de niaiser ensemble, s’agacer, je pense que ça va juste être très sain et drôle. Ça va être cool de se revoir, parce qu’en ce moment, ça fait bizarre de me retrouver tout seul, alors qu’ils étaient tout le temps là. Quand je suis parti, c’est niaiseux, mais j’étais surtout inquiet pour eux. Et c’est sans prétention, mais dans ma tête, ils sont ma responsabilité. Je ne sais pas si ça fait trop bizarre ce que je dis, haha! Mais on a définitivement créé des liens très forts. Pour ce qui est de Marie-Chantal, je pense que c’est correct. Il faut qu’elle se protège et qu’elle prenne soin d’elle. Pour ma part, je ne lui souhaite que du bon. J’aimerais lui reparler un jour, parce que j’ai l’impression qu’elle ne voit pas nécessairement les bonnes opportunités. Souvent, il y a l’envers de la médaille qui est plus agréable et, souvent, les gens comme Marie-Chantal ne le voient pas, parce qu’ils font juste broyer du noir. C’est bon qu’elle se protège et qu’elle veuille passer à autre chose. Je pense que son passage à Big Brother et le fait qu’elle soit mal habile ont beaucoup fait jaser…

En terminant, est-ce qu’on verra un jour Vielda sur la scène du cabaret Mado quand les bars rouvriront?

Haha! C’est sûr et certain que je veux travailler avec Jean-François (Rita Baga) et si je peux participer à son show sans voler le show, j’aimerais beaucoup ça! J’avais hâte de voir les images de Vielda! J’espère juste ne pas avoir été trop loin. Parce que c’est amusant de créer un personnage aussi rapidement et, cette journée-là, j’étais extrêmement fatigué, j’avais juste peur d’avoir été trop loin dans ma comédie. Mais somme toute, c’était une expérience fantastique!

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