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Big Brother: Lysandre et Claude confient comment ils ont vécu leur début de relation sous les yeux du public
Crédit: Bell Média

C’était écrit dans les étoiles. Dimanche à Big Brother Célébrités, ce sont, sans surprise pour personne, Lysandre Nadeau et Claude Bégin qui ont été éliminés. Ceux qui ont été vite étiquetés comme étant le « power couple » de la maison en sortent ensemble et avec l’intention de voir où cette idylle naissante pourra les mener. En entrevue avec HollywoodPQ, ils se sont ouverts sur leurs débuts devant les caméras, sur la suite et sur leurs déceptions de parcours dans la téléréalité.

Avant de vous connaître à Big Brother, qu’est-ce que vous pensiez l’un de l’autre?

Claude : Je pense qu’on se trouvait nice! On pensait qu’on se connaissait et qu’on était un peu amis, mais dans le fond, on ne se connaissant pas tant. On ne s’est pas vus si souvent non plus, mais avec les réseaux sociaux, t’as l’impression que tu connais les gens. Je pense qu’on se demandait s’il allait se passer quelque chose — en tout cas, personnellement —, parce que tu sais que tu vas être enfermé avec cette personne là 24 heures sur 24 pendant un laps de temps X.

Lysandre : Je savais que j’allais le trouver beau (parce que j’ai des yeux!), mais je ne savais pas que j’allais triper sur tout.

Et vous en êtes où, maintenant?

Claude : On sort de notre monde parallèle, on essaie de se reconnecter à la vraie vie et à date on n’a pas eu de moments différents. On va prendre un petit bout pour retrouver nos gens, notre famille, et on regarde ça après, mais clairement on veut se revoir et on veut peut-être construire quelque chose dans le vrai monde.

Comment ça s’est passé avec Kevin Lapierre, que Lysandre a brièvement fréquenté, dans la maison? Est-ce qu’il y a eu de la jalousie ou des tensions?

Lysandre : Non, non, zéro! Kevin et moi, Claude ou pas, il ne se serait jamais rien passé entre nous deux. C’était très clair que ce n’était que de l’amitié et qu’il n’y avait aucune jalousie à avoir. Vraiment pas!

Tant qu’à parler de Kevin, pensez-vous que ses sentiments envers Camille Felton sont sincères? Et croyez-vous que Camille est honnête dans son amitié avec lui?

Lysandre : Oui, il tripe dessus ben raide. C’est zéro réciproque. Ils ont été amis pour vrai. Mais t’es avec des gens 24 heures sur 24 pendant longtemps et à un moment donné tu réalises qu’il n’y a pas tant d’affinités. Je pense que, pour moi et Camille, c’était plus difficile avec Kevin. Je ne sais pas à quel point il est au courant, on n’allait pas le faire sentir mal d’être qui il est.

Bell Média

Pour en revenir à vous deux, comment avez-vous vécu le fait de développer une relation dans une téléréalité où l’objectif n’est pas de trouver l’amour?

Lysandre : J’aime vraiment le jeu, j’avais le goût de jouer pis je sais à quel point ça peut te tirer dans le pied dans ce jeu-là de triper sur quelqu’un de même. Il y avait ça qui gossait un peu, et aussi la peur de développer des sentiments pour quelqu’un publiquement en ne sachant pas ce que ça va donner, en ne sachant pas si c’est réciproque, en ne sachant pas qu’est-ce qui va arriver…

Claude : C’est épeurant dans ce contexte-là. Tu te retiens, tu fais attention tout le temps. […] Mais c’est ça qui est ça, tu deal avec.

Pour toi, Claude, il y avait une dimension supplémentaire, comme tu venais de te séparer. Est-ce que l’idée que ton ex pouvait te voir à l’écran te mettait des freins?

Claude : Ça a été un gros, gros stress. J’en parlais beaucoup — on a des gens qui nous parlent au confessionnal et qui deviennent un peu comme nos travailleurs sociaux. C’était toujours le même sujet. Oui, je m’ennuie de mon fils; oui, c’est pas facile ce jeu-là; mais c’était toute ma situation avant de rentrer [à Big Brother] et en quoi c’était en train de se transformer qui faisait que j’étais vraiment tout croche là-dedans. À un moment donné, ils me disaient : « Lâche le morceau, pense à toi, arrête de capoter et vis tes affaires. » C’est ça que j’ai fait et je me suis mis à aller mieux là-dedans. Sans vouloir me justifier, c’est quelque chose qu’il fallait que je vive, je pense. Une fois que je suis sorti, les inquiétudes s’en vont parce que tu parles à ton monde, tu parles à ta famille. Même mon fils, il ne savait pas trop j’en étais où avec mon ex, et là il regarde le show… mais j’ai parlé à tout le monde. Tu t’attends au pire, et finalement, ça se passe très bien. C’est hyper rassurant, c’est vraiment un poids qui s’est enlevé de nos épaules.

Lysandre, est-ce que c’était pour le supporter à travers ça que tu voulais sortir en même temps que Claude ou avant lui?

Lysandre : Oui, en partie. Mais aussi, au niveau de la game, rendus à ce stade-là, c’était comme imminent qu’on allait sortir. Je ne pense pas qu’on aurait fait ça [se laisser éliminer] si on n’avait pas senti que notre chien était mort. J’avais plus personne sur qui compter, je ne savais plus à qui faire confiance… Tant qu’à être là une semaine de plus, à peut-être me faire chier et à être avec des gens qui m’ont fait de la peine, ben autant partir avec le gars sur qui je tripe.

Vous gardez une certaine amertume de votre expérience, quand même. Est-ce que c’est le jeu en général ou c’est envers des gens en particulier?

Lysandre : Moi, c’est sûr que Kevin et Kim [Clavel], je suis ben, ben, ben déçue de comment ça a tourné. À un moment donné, il faut que je lâche le morceau, mais de regarder les émissions et les voir un peu en rire [de l’élimination]… c’est un esti de coup. Ils ont beau dire que c’est un jeu, on est colocs depuis un mois. […] De un, c’était pas nécessaire à leur jeu, et de deux, c’était juste méchant. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai vécu. Il y a peut-être encore des choses que je ne comprends pas, on va voir.

Claude : Lysandre est tellement investie émotionnellement et dans la game que c’est comme si moi j’avais besoin de faire la balance. J’ai trouvé ça dommage pour eux [Kim et Kevin], je pense qu’ils ont mal joué. L’opinion dans la maison et l’opinion à l’extérieur a complètement switch [à propos de Kim]. Elle a encore créé une trahison. Elle a l’air d’en souffrir. Je trouve qu’il n’y a rien de bon dans ce move-là. Même si elle rit, après, elle pleure trois ou quatre fois. J’ai vu ça un peu comme un move masochiste et non stratégique. J’avais quasiment de la peine pour elle, mais avec retenue, parce que dans le fond, c’est elle qui a décidé de faire ça.

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