Après 46 ans comme chef d'antenne, Pierre Bruneau annonce qu’il part à la retraite

C’est jeudi soir lors du bulletin de nouvelles de 18h que le chef d’antenne de TVA, Pierre Bruneau, a annoncé qu’il tirait sa révérence et qu’il partait à la retraite après avoir été à la barre pendant 46 belles années. C’est évidemment avec beaucoup d’émotions que M. Bruneau a partagé la nouvelle.

C’est donc le 16 juin prochain que le chef d’antenne accrochera son micro et dira au revoir au milieu de l’information, mais aussi, de la télévision. Milieu dans lequel il évoluait sans cesse depuis pas moins de quatre décennies.

« Clore la fin d'un chapitre est toujours déstabilisant, même si de belles choses nous attendent. Ce fut un réel honneur pour moi d'occuper ce siège pendant de si nombreuses années et d'avoir établi un lien privilégié avec le public. J'ai eu la chance d'accompagner les Québécois à travers des moments marquants de l'actualité d'ici et d'ailleurs. Je suis sincèrement reconnaissant envers les téléspectateurs pour leur fidélité ainsi qu'envers mes collègues pour leur appui et leur excellent travail », a déclaré Pierre Bruneau. « La transition vers cette nouvelle étape de ma vie se fera en douceur puisque je serai de retour cet automne lors de la campagne électorale provinciale ».

Bien qu’il quitte ses fonctions de chef d'antenne, Pierre Bruneau restera impliqué au sein de la Fondation Charles-Bruneau « à titre d'instigateur, d'administrateur et de porte-parole. Usant de sa notoriété et de sa place privilégiée, non seulement dans l'espace public télévisuel, mais également dans le cœur des Québécois, Pierre Bruneau a su conscientiser les gens à propos des ravages des cancers pédiatriques et en augmenter la portée dans l'opinion publique. Selon ses dires, par l'engagement, «on s'enrichit de nouvelles rencontres, tout en défendant une cause. C'est un partage d'énergie et de connaissance. C'est à donner, que l'on reçoit» ».

Même si nous sommes tristes de savoir qu’il quittera ses fonctions de chef d’antenne, force est d’admettre que cette retraite est amplement méritée.