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Annie Villeneuve affirme avoir été victime de violence conjugale
Crédit: Instagram Annie Villeneuve

De passage à l’émission de radio de Mitsou et Sébastien Benoît à Rythme 105,7, mercredi, Annie Villeneuve a avoué avoir été victime de violence conjugale dans le passé. La chanteuse en parlait pour la toute première fois, alors que Laurence Jalbert s’était également confiée sur le même sujet un peu plus tôt.

Après avoir interprété Le sais-tu?, l’ex-académicienne a en effet révélé être une survivante de violence conjugale, un sujet chaud dans notre actualité en raison des nombreux féminicides récents dans notre province. Elle a commencé par aborder les statistiques, rappelant qu’une femme sur 10 est victime de violence conjugale, avant de s’ouvrir : « et je sais de quoi je parle, parce que j’ai déjà été le un sur 10. Je m’en suis sortie, parce que j’ai parlé, parce que j’ai eu de l’aide, parce que j’ai pu me confier, parce qu’on m’a supportée. Je le dis, je ne l’ai jamais dit, parce que j’avais honte, je me cachais… c’est ce qu’on est très capable de cacher… d’avoir une personnalité parfaite, pour que personne ne voie ce qu’il se passe. »

La chanteuse a avoué que c’est avec une dose de courage qu’elle a décidé de faire passer ce « message essentiel » à la radio : « on peut s’en sortir. Ne croyez pas que vous méritez ça. »

Elle a ajouté que cette période sombre de sa vie fait bel et bien partie du passé, tout en saluant son amoureux qui est, selon ses dires, « parfait ». Annie a également admis parler de la violence conjugale dont elle a été victime en particulier pour sa fille, qui a maintenant sept ans, « à qui [elle] espère montrer dans la vie que quand t’es en relation et que ça te fait mal au coeur, ça te fait mal à l’âme, ça te fait mal à ta confiance, il faut que tu t’en ailles ».

On ne le dira jamais assez, si vous êtes victimes de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seule et que plusieurs personnes peuvent vous aider. N’hésitez pas et téléphonez au 1-800-363-9010 ou rendez-vous sur le site de SOS violence conjugale.

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