Nous offrons nos condoléances à Annie Pelletier, à sa famille et ses proches qui sont en deuil. L’ex-athlète olympique vit un moment extrêmement difficile puisque son père Guy Pelletier est décédé le 3 octobre dernier, emporté par le cancer à l’âge de 75 ans.
Sur sa page Faebook, Annie porte un dernier hommage à celui qui a été à ses côtés toute sa vie et qui l’a soutenu lors de toutes ses épreuves…
« Heye P'pa, tu te souviens??? Quand tu venais me réveiller, toute petite, pour m'amener, à mon plus grand plaisir, faire un tour de loader et ramasser des bordées de neige? Quand tu me reconduisais à mes entraînements de gymnastique au Centre Claude-Robillard l'hiver en mettant ton manteau de fourrure par-dessus ton pyjama? Quand tu écoutais si attentivement Jacques Doucet à la description des matchs des Expos pendant le trajet m'amenant à mes pratiques de plongeon? Quand je pouffais immanquablement de rire lorsque tu arrivais à la maison avec un nouveau dentier? Quand tu avais des fous-rires incontrôlables quand tu réussissais à changer ta voix au téléphone et que tes amis mordaient à l'hameçon? Quand tu me cuisinais tes inimitables tartes Graham à chacune de mes fêtes? Quand tu m'écrivais à la craie sur mon tableau noir un message de félicitations, d'encouragements ou de leçons de vie à toutes les semaines pendant mon enfance et mon adolescence? Quand t'as embrassé maman après avoir vu mon nom sur le tableau indicateur confirmant ma médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Atlanta il y a 20 ans cette année? Quand tu as pris dans tes bras mon petit bébé Arthur pour la première fois? Et toutes les fois qui ont suivi alors que ton visage s'illuminait même dernièrement malgré la douleur qui te rongeait de plus en plus? Eh bien moi, je me souviens. Je me souviendrai toujours de ces moments, ces flashs, ces clins d'œil de ma vie avec toi. Et il y en a tellement d'autres… »
Lundi, j'ai vécu la journée la plus triste et la plus éprouvante de toute ma vie jusqu'à présent. Il y a trois jours, le 3 octobre 2016 à 14h10, j'ai vu mon papa d'amour mourir dans les bras de ma maman, son amoureuse des 56 dernières années. Je n'oublierai jamais ce moment, ma main sur son cœur, guettant son dernier battement. Je n'ai jamais autant pleuré. Jamais eu aussi mal. Jamais eu aussi peur. Et jamais plus je ne pourrai écouter la pièce Amsterdam de Jacques Brel sans broncher.
Je n'oublierai jamais mon père, comment pourrais-je, il vit à travers mon petit garçon Arthur par le côté aimable, sociable, frondeur et si affable qu'il semble avoir hérité de lui.
À sa demande, aucune cérémonie funèbre ne sera prévue.
Merci au personnel médical de la Cité de la Santé de Laval et de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont plus particulièrement MERCI à mon ami Dr. Stéphane Ledoux, neurologue, au Dr. Paul Verschelden, pneumologue, à l’infirmier en soins palliatifs Martin Pelletier et finalement au Dr. Manon Lamoureux, une vraie soie, empathique, courageuse, humaine, une grande dame que je n’oublierai jamais. »
Ouff… rempli d’émotions. RIP au papa plus que présent et aimant!
Lucie et Charlotte Laurier sont en deuil
Crédit photo: Facebook d’Annie