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Alexandre Champagne se confie sur sa monoparentalité

Une séparation n'est jamais une chose heureuse, même lorsqu'elle se fait dans les meilleurs termes. Alexandre Champagne a maintes fois réitéré le grand respect qui l’animait toujours pour Marilou suite à leur séparation, encore plus lorsque la jeune femme a annoncé sa deuxième grossesse avec son nouveau conjoint. Malgré tout, la réalité de sa séparation est lourde à porter pour le photographe, qui a livré un émouvant témoignage sur ses réseaux sociaux au sujet de la nouvelle vie de sa petite Jeanne, témoignage qui a dû résonner dans le cœur de beaucoup de pères monoparentaux qui vivent trop souvent cette situation dans le silence :

« La chambre de Jeanne prend forme tranquillement. Faut que j’prenne des breaks de temps à autre pendant que je la termine, parce que j’ai de la difficulté à retenir mes émotions. La vie me sourit beaucoup, elle est bonne avec moi, mais malgré tout, l’échec qu’est ma séparation me pèse lourd sur la conscience. Devoir reconnaître que je suis en partie responsable de l’éclat de l’univers de ma fille m’attriste énormément. Je m’occupe beaucoup pour éviter le sentiment, une peine que je sais profonde et infinie, qui est aussi la même que j’ai depuis la séparation de mes propres parents. Un mélange de culpabilité, de frustration et de tristesse. En plus, je connais très peu d’hommes qui s’ouvrent à ce sujet-là, donc je pense que d’en parler pourrait aider à briser les tabous. Mais tout ça fait partie de la vie, je suis optimiste, bien entouré, mon jugement est bien meilleur à 32 ans qu’il ne l’a jamais été et je sais qu’il va s’améliorer. Être un papa seul, peu importe ses privilèges, reste une épreuve temporaire difficile, mais une épreuve formatrice et fortifiante. Un bonjour à tous les parents seuls ou récemment séparés, un clin d’œil sympathique et une tape dans l’dos. Y’aura une petite toile blanche pour recouvrir la maisonnette, des guirlandes de fines lumières pour l’éclairer le soir et des photos de tous les gens qu’elle aime pour la réconforter. J’ai hâte qu’elle voit, je l’aime sans arrêt. »

La chambre de Jeanne prend forme tranquillement • Faut que j’prenne des breaks de temps à autre pendant que je la termine, parce que j’ai de la difficulté à retenir mes émotions • La vie me sourit beaucoup, elle est bonne avec moi, mais malgré tout, l’échec qu’est ma séparation me pèse lourd sur la conscience • Devoir reconnaître que je suis en partie responsable de l’éclat de l’univers de ma fille m’attriste énormément • Je m’occupe beaucoup pour éviter le sentiment, une peine que je sais profonde et infinie, qui est aussi la même que j’ai depuis la séparation de mes propres parents • Un mélange de culpabilité, de frustration et de tristesse • En plus, je connais très peu d’hommes qui s’ouvrent à ce sujet-là, donc je pense que d’en parler pourrait aider à briser les tabous • Mais tout ça fait partie de la vie, je suis optimiste, bien entouré, mon jugement est bien meilleur à 32 ans qu’il ne l’a jamais été et je sais qu’il va s’améliorer • Être un papa seul, peu importe ses privilèges, reste une épreuve temporaire difficile, mais une épreuve formatrice et fortifiante • Un bonjour à tous les parents seuls ou récemment séparés, un clin d’œil sympathique et une tape dans l’dos • Y’aura une petite toile blanche pour recouvrir la maisonnette, des guirlandes de fines lumières pour l’éclairer le soir et des photos de tous les gens qu’elle aime pour la réconforter • J’ai hâte qu’elle voit, je l’aime sans arrêt.

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Le cofondateur de Trois fois par jour a toujours eu les bons mots pour adresser des situations difficiles, et ses confidences ont toujours réussi à promouvoir davantage de sagesse et de respect dans des circonstances éprouvantes. La lettre qu’il avait adressée à sa précieuse Jeanne il y a quelques mois avait tiré des larmes même des cœurs les plus durcis.

Récemment, on a cru remarquer que l’amour semblait s’être pointé le bout du nez dans la vie d’Alexandre. Nous lui souhaitons de vivre cette nouvelle étape dans la plus grande des sérénités et surtout, que la culpabilité puisse faire place à la guérison. Il le mérite amplement!

 

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