Aller au contenu
Alexandre Champagne livre un vibrant témoignage sur sa dépendance aux jeux vidéo
Crédit: Facebook Alexandre Champagne

Alexandre Champagne a dévoilé un pan difficile de sa vie via ses réseaux sociaux ce mardi. C’est après avoir lu un article dans le Journal de Montréal sur un garçon qui a choisi d’opter pour la thérapie afin de se débarrasser de sa dépendance aux jeux vidéo que le photographe a lui-même avoué avoir vécu avec cette même dépendance.

« J’ai eu 34 ans hier et depuis six mois, je suis complètement «sobre» de jeux vidéo. J’ai manqué du travail, détruit mes relations, menti pour jouer et j’ai dépensé des sommes exorbitantes sur des jeux depuis 2007. Je pouvais jouer entre 12 et 16 heures par jour sans m’arrêter. Je commandais de la bouffe, j’étais sédentaire, j’étais en mauvaise santé en plus d’être anxieux quand je ne jouais pas », s’est-il ouvertement confié à ses abonnés.

Alexandre s’est dit très fier du jeune homme de l’article nommé Yohan parce qu’il a admis son problème et qu’il tente maintenant d’aider les autres qui auraient le même problème. Le jeune adolescent de 14 ans raconte dans l’article du journal comment son comportement avait changé. Il était devenu agressif et commençait à amener son petit frère dans sa cyberdépendance. C’est un ultimatum de son père qui a mené Yohan en thérapie.

« Le fait que tu prennes la parole pour en parler me réchauffe le cœur parce que pour les jeunes, tout pointe vers l’utilisation des jeux vidéo et ce sont ceux qui ont les plus grands problèmes qui convainquent les autres que c’est ok de jouer, que c’est une passion, que c’est une belle manière de passer le temps. Je suis heureux de voir que tu as réalisé qu’il n’en est rien du tout », a affirmé Alexandre.

Malgré le travail considérable des créateurs de jeux vidéo qu’Alexandre salue, il déplore la manière dont les entreprises de jeux vidéo misent sur des techniques malsaines pour attirer les jeunes et moins jeunes à consommer à outrance leurs produits, et ce, jusqu’à créer une dépendance. Pour un adulte, il est peut-être plus facile de voir la différence, mais quand on est adolescent, ça l’est moins : « à 14 ans bro, je cirais des chaînes de trottoir pis je me demandais si c’était normal que ma voix change. J’étais pas super allumé sur les tenants et aboutissants de mes failles psychologiques et surtout pas à l’abri des désirs d’une poignée d’actionnaires aux valeurs douteuses. »

Alexandre Champagne a conclu son message en offrant une séance photo à Yohan pour qu’ensemble, ils partagent le plus possible son histoire.

Les deux seront de passage à Tout le monde en parle ce dimanche, alors on pourra sûrement savoir si une possible collaboration aura lieu.

Plus de contenu