Alex Perron a semé la controverse lors de son passage à Ça finit bien la semaine vendredi à TVA. Lorsque les animatrices Kim Rusk et Isabelle Racicot ont demandé à l’humoriste sont plus grand défaut, Alex a répondu qu’il était trop ponctuel. Pour imager la chose, Alex a donné l’exemple suivant:
« Pendant la crise étudiante, je n'ai jamais fait autant d'urticaire de toute ma vie. Un soir, je suis passé avec mon char à travers les gens qui défilaient. Je me suis dit: “Si j'en frappe un, ça ne me dérange même pasâ€. Un gars s'est arrêté devant ma voiture, j'ai un camion; il m'a fait un signe, j'ai baissé ma vitre et j'ai dit : “Ou tu te tasses ou je te jure que je te passe dessusâ€. Il a vu ma face, pis il a continué son chemin. »
Suite à cette histoire, les réactions n’ont pas cessées sur Twitter et Facebook. Même Gabriel Nadeau-Dubois s’est prononcé sur le sujet: « Alex Perron avoue une agression envers des manifestants lors de la [grève générale illimitée]; les animatrices rigolent. Inacceptable ». La controverse a tellement pris de l’ampleur qu’Alex Perron a qualifié les propos tenus à son égard dans les réseaux sociaux de « menaces violentes et homophobes ».
Alex Perron s’explique sur son compte Facebook
Alex Perron a tenu à expliquer les propos qu’il a tenus lors de son passage à Ça finit bien la semaine. On peut lire sur sa page Facebook:
« Habituellement, je ne fais pas ce genre de chose parce que plus on veut se justifier plus c'est pire. Mais là, j'ai l'impression que je dois le faire. Donc. J'étais à un coin de rue depuis plusieurs minutes, j'ai attendu qu'il y ait un grand espace entre les manifestants et oui, j'ai traversé avec ma voiture à peu près une vitesse de 10 km/heure. NON, je n'ai PAS foncé sur PERSONNE. J'ose croire que j'ai plus d'intelligence que ça! Arrivé de l'autre côté, un manifestant s'est arrêté devant ma voiture. J'ai baissé ma vitrine et je lui ai demandé de se tasser de façon sèche. Il est resté devant ma voiture une trentaine de secondes puis s'est tassé et chacun a pu continuer sa route. Fin de l'incident! Non ce n'était pas l'idée du siècle, je le reconnais. Mais oui, j'étais exaspéré. C'était la quatrième fois dans la même semaine que je n'arrivais pas à me rendre au boulot à temps. Contrairement à ce que croient les manifestants, la terre ne tourne pas qu'autour d'eux. Les autres personnes ont aussi des responsabilités... et des droits. Peut-être que ma blague à la fin de l'entrevue n'était pas la meilleure ni la plus appropriée, mais croyez-moi, c'est de la très petite bière en comparaison aux menaces violentes et homophobes que j'ai reçu depuis les 48 dernières heures sur Facebook et Twitter. Merci de m'avoir lu, fin de l'histoire et passons à un autre appel! »
Crédit photo: Karine