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Aide médicale à mourir: Pénélope McQuade aborde son expérience et le décès de sa mère
Crédit: «Un an plus tard, je suis pognée avec une espèce de motton et bien des émotions et je ne sais pas quoi faire avec»

Un balado sur l’aide médicale à mourir intitulé La mort libre: 10 ans d’aide médicale à mourir et piloté par Alain Gravel est proposé sur la plateforme OhDio de Radio-Canada et le journaliste et animateur d’affaires publiques était l’invité de Guy A. Lepage dimanche soir (29 septembre) en compagnie de certains intervenants, dont Pénélope McQuade, qui a vu sa mère demander l’aide médicale à mourir dans des circonstances bouleversantes. Cette dernière a accepté de livrer un puissant témoignage, abordant son expérience.

«Je l’ai vécu moi, j’ai vu des familles dans les soins palliatifs, parce que ma mère est partie de l’hôpital, puis deux jours et demi après, c’était l’aide médicale à mourir. Ça a été très rapide, parce qu’on lui a demandé: Est-ce que vous voulez ça le plus tard possible ou le plus tôt? Ma mère, c’était le plus tôt qu’elle voulait. Puis, j’ai vu des familles se déchirer. J’en ai vu des familles autour, j’en ai vu des familles pleurer (…) Il y a des proches et familles pour qui c’est un événement très traumatique, j’en suis convaincue, si on ne partage pas les valeurs religieuses, philosophiques, spirituelles (… ) dans mon cas à moi, la première fois que ma mère m’a parlé qu’elle ne voulait pas mourir dans l’indignité, j’avais 12 ans (…) On ne sait jamais comment ça va être jusque dans les heures, les jours avant. On ne sait jamais (…) Nous, je pense que ça nous a apaisés, parce qu’on a tous vu comment elle est décédée, il n’y a pas de questionnement, pas de flou. Mais, c’est vrai que là, j’avoue, qu’un an plus tard, je suis pognée avec une espèce de motton et bien des émotions et je ne sais pas quoi faire avec», explique notamment McQuade.

Le balado La mort libre: 10 ans d’aide médicale à mourir est disponible juste ici.

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