Une cinquième femme poursuit l’ancien propriétaire de Juste pour rire, Gilbert Rozon, au civil pour 1.29M$ pour agression sexuelle, rapporte Le Devoir, jeudi. La présumée victime est Anne-Marie Charette et elle accuse Rozon de l’avoir également séquestrée. Tout cela aurait eu lieu il y a 35 ans.
La poursuite a été officiellement déposée à la Cour supérieure du Québec le jeudi 7 octobre dernier.
« [Gilbert Rozon] a utilisé sa position de pouvoir et d'influence dans les sphères artistique, politique et sociale pour approcher et intentionnellement piéger plusieurs victimes, les agressant sexuellement avec l'expectative qu'elles n'auraient pas le courage de le dénoncer ou qu'elles auraient peur ne pas être crues si elles osaient l'accuser », déclare Le Devoir via le document légal.
C’est en 1987 que l’histoire aurait eu lieu et madame Charette a accusé Gilbert Rozon pour la première fois en 2017, lors du mouvement #MeToo, faisant ainsi partie des sept femmes qui accusaient le PDG.
« Dès [son] arrivée dans l'équipe, [Gilbert Rozon] lui signifiait une attention particulière, et la complimentait régulièrement. Il passait souvent près de son espace de travail pour venir lui parler, même si son bureau n'était pas dans le même coin », a-t-elle mentionné dans la requête, rapporte Le Devoir.
Anne-Marie Charette affirme d'abord avoir été « flattée » par les gestes de Rozon, mais elle s'est rapidement rendu compte que le tout était « déplacé et désagréable ».
C’est dans une chambre d’hôtel que Rozon l’aurait agressé sexuellement en utilisant sa position d’autorité.
Rappelons qu’elle est la cinquième femme à poursuivre l’ancien patron de Juste pour rire au civil.