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Antoine Desrochers revient sur les troublantes scènes de viol dans STAT
Crédit: Serge Cloutier

Des scènes difficiles attendaient les téléspectateurs de STAT, les jeudi 24 et lundi 28 octobre derniers.

Dans un segment brutal, mais très bien filmé et monté, le personnage de Rosalie (Marine Johnson), la fille de Philippe (Patrick Labbé), se faisait violer par son ex-amoureux, Francis (Antoine Desrochers), un jeune homme aux dangereuses tendances masculinistes, un mouvement hélas encore trop dans l’air du temps.

Tout l’entourage de Rosalie lui répétait de se méfier de Francis, que celui-ci pourrait devenir dangereux, mais la jeune femme refusait de dénoncer le harcèlement de son ancien petit ami. L’irréparable s’est alors produit, dans des images à glacer le sang. Les épisodes peuvent être rattrapés sur ICI TOU.TV, si vous les avez ratés.

En entrevue avec Hollywood PQ lors de la première de la pièce Incendies, au Théâtre Duceppe, Antoine Desrochers – résolument plus sympathique que le Francis qu’il incarne! – a raconté que ces tranches du scénario de STAT ont été captées dans la plus grande délicatesse.

«Ça s’est bien passé, dans le terrible cadre que sont ces scènes-là», nous a spécifié le comédien.

«J’ai eu la chance de tourner avec Marine [Johnson], qui est une amie. C’est sûr que ça aide. Ç’a été un travail d’équipe.»

Comme toujours lors de l’enregistrement de telles scènes de sexualité à la télévision et au cinéma, une personne en charge de la coordination d’intimité (veillant notamment au bien-être des acteurs impliqués) était présente sur le plateau de STAT.

«Dans ces scènes-là, il n’y a pas de place pour l’improvisation. Il faut que ça soit chorégraphié», a souligné Antoine.

«C’est 100 % une chorégraphie. Il y avait un cascadeur avec nous. J’étais content que le réalisateur prenne le temps. Même si c’est une série où tout va vite, on a pris le temps de faire cette scène-là. On ne peut pas botcher ça! C’est viscéral. Dangereux, même. Il y a des notions de combat d’impliquées. Et on espère que les gens vont voir à quel point c’est terrible…»

Antoine Desrochers entouré de ses amis Léa Roy, Noah Parker et Maxime Gibeault à la première de la pièce Incendies, au Théâtre Duceppe / Crédit : Serge Cloutier

Antoine Desrochers a par ailleurs répété à quelques reprises combien le réalisateur de ces moments de STAT, Jean-Marc Piché, a été à l’écoute avec Marine Johnson et lui.

«Son travail était impeccable. Il était vraiment là pour nous! Parce que, moi, je cherchais le chemin psychologique, en tant qu’acteur, pour motiver de tels gestes. Le réalisateur me disait: Ton personnage ne comprend pas qu’elle t’a dit non. Ce réalisateur-là a déjà travaillé dans des centres de femmes, et il disait que c’est malheureusement souvent ce qu’on entend. Que les hommes qui commettent ces terribles gestes, ils ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables, ils n’entendent pas, ils ne connectent pas avec ce que la femme leur dit… »

Pour l’instant, Antoine Desrochers dit avoir encore quelques jours de tournage de prévus pour STAT, mais ignore si son Francis restera encore longtemps dans l’histoire. «STAT, ça s’écrit au fur et à mesure», a-t-il indiqué.

L’auteure Marie-Andrée Labbé utilisera-t-elle le personnage pour traiter encore davantage en profondeur de la notion de masculinisme dans sa quotidienne?

«J’espère que mon personnage ira en prison ou sera sérieusement pris en main par un psychologue! Parce qu’il ne faut pas laisser passer des actes comme celui-là…»

Antoine Desrochers dit n’avoir, pour l’heure, aucun autre projet à la télé et au cinéma. La série de science-fiction Société distincte (dont nous vous parlions ici), dans laquelle il a joué auprès de Maude Guérin, Antoine Pilon et Robert Naylor, est disponible sur la plateforme illico+ et fera le saut à l’écran traditionnel éventuellement.

Rappelons que STAT est en ondes à ICI TÉLÉ du lundi au jeudi, à 19 h.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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