Six acteurs, avant de découvrir le septième, et 25 films pour le moins iconiques. James Bond est un géant de la culture cinématographique avec pour ses interprètes, un rôle qui les a changés à jamais. Zoom subjectif sur le meilleur film de chacun de ces acteurs anglophones.
Sean Connery : Goldfinger
Déjà considéré par beaucoup comme le meilleur interprète de James Bond dans l’histoire et malgré son statut de premier, Sean Connery est au sommet de son art dans Goldfinger. Agrémenté d’une intrigue solide, d’un juste milieu entre humour et action et d’une bande son retentissante, Goldfinger a marqué de son empreinte le septième art et évidemment, à la carrière de Sean Connery.
La scène de jeu dans l’hôtel de Miami rappelle quelques années plus tard le lien indéfectible entre James Bond, son univers et le monde du jeu. Fait intéressant, c’est une activité également plébiscitée de nos jours avec le Wildz casino en ligne et l’ensemble des joueurs mondiaux qui s’essaient eux aussi aux activités favorites de James Bond. Du moins, les plus calmes !
George Lazenby : Au service secret de sa Majesté
Refuser un James Bond est peu commun et c’est ce qui rend étonnante cette création, ainsi que l’histoire de l’acteur australien George Lazenby qui n’aura donc uniquement endossé ce costume qu’à une seule reprise.
Pourtant, ce premier titre sans Sean Connery balayait les habitudes prises par les spectateurs. Une fin loin de l’happy ending, un côté plus humain et le retour de l’organisation SPECTRE pour un James Bond résolument atypique. Deux ans plus tard néanmoins et après le refus contractuel de Lazenby, Connery revenait au premier plan pour une dernière dans la peau de 007.
Roger Moore : L’Espion qui m’aimait
C’est au bout du troisième de ses six rôles de James Bond que Roger Moore est peut-être parvenu à prendre le meilleur d’un tel costume. Ce film met en avant l’élégance dont seuls James Bond et son univers semblent avoir la part belle, comme en témoigne une photographie cinématographique remarquable au sein des différents lieux de tournage.
Timothy Dalton : Tuer n’est pas jouer
Jamais un James Bond n’avait semblé aussi sombre et complexe. C’est une donnée qui continue de faire regretter aux fans de la franchise la présence de Dalton seulement pour deux films tant ces derniers ont été profonds, intrigants et surtout disons-le, violents. Le scénario se rapprochait grandement des écrits de Ian Fleming avec une ambiance qui offrait un jeu d’acteur exceptionnel de la part de Dalton.
Pierce Brosnan : GoldenEye
Au cœur d’un renouveau et d’un passage progressif vers le 21e siècle, Brosnan a fait commercialement, le plus grand bien à la franchise détenue par EON Productions. Il n’était toutefois pas en reste devant la caméra. High-tech, ouverture au budget XXL et charisme permanent : GoldenEye a redéfini les codes de la saga et permis à Brosnan de se faire un nom dans l’univers du septième art.
Daniel Craig : Skyfall
Difficile de faire un choix avec Casino Royale tant ce dernier marquait un tournant dans l’ère de James Bond au cinéma, aussi fort que les muscles saillants de Craig à l’écran ! Skyfall est toutefois l’un des meilleurs films d’espionnage moderne qui soient. Loyauté envers Sa Majesté, bande originale, aspect historique exceptionnel qui a passionné les amateurs de la franchise et ceux des belles mécaniques ou plongée vers les démons sentimentaux de 007 : Skyfall a tout et les scènes finales ont atteint l’exceptionnel. Avec un pincement évident au cœur qui viendrait à être érigé en spoil s’il venait à être raconté…