François Lambert partage une triste et déchirante nouvelle; son père est décédé…
C’est sur sa page Facebook que l’entrepreneur québécois a partagé un long et touchant message dans lequel il annonce avoir perdu son papa dans la nuit du 7 au 8 août 2024.
Dans ce texte, on peut facilement comprendre que son père lui a légué beaucoup de belles qualités, telles que la détermination et la passion. Qualités que François applique lorsqu’il entreprend des projets.
«Mon père est décédé cette nuit. Mon père était un séparatiste passionné.Un vrai! Il a parlé de la souveraineté jusqu’à la fin. En 2015, j’ai pensé me lancer en politique pour les Libéraux; je pense qu’il m’aurait renié ou qu’il n’aurait pas voté pour moi, même s’il m’aimait. M’aimer sans me le dire et sans que je lui dise. On ne disait pas ça dans notre famille « je t’aime ». Mon père était un rêveur et un passionné. Un passionné et une personne impliquée comme lui ne laisse personne indifférent. Imaginez-vous vendre (presque donner) sa compagnie à Laval pour venir élever des moutons dans un coin perdu de l’Outaouais. C’était son rêve et il l’a réalisé. Imaginez-vous partir de la ville avec quatre enfants de moins de 7 ans qui ont chacun leur chambre pour venir vivre dans une maison de 24×28, sans eau chaude et avec seulement deux chambres. Fallait qu’il y croie en son rêve! Dans le mode de vie actuel, la DPJ serait venue faire un tour pour voir si c’était normal. Les enfants? Je ne pense pas qu’on s’en rendait compte du changement. Ma mère faisait à manger et on avait notre 1$ par jour pour manger à la cafétéria de l’école et en plus, on avait la paire de jeans de l’année et des espadrilles neuves. C’est tout ce dont on avait besoin! Mon père était un travaillant et je pense que c’est ce qu’il nous a inculqué le plus. Quand tu commences quelque chose, tu le finis et tu t’arranges avec les moyens que tu as pour le faire.Est-ce que j’ai testé sa patience? Tous les jours ou presque. Mon père m’appelait son gérant dès l’âge de cinq ans. Au début, il trouvait ça drôle… Mon amour pour les encanteurs vient de lui. On faisait les encans pour acheter ou vendre des moutons. Ça m’impressionnait de le voir faire un signe de la tête sur un chiffre que je n’avais pas compris. J’étais jeune et je me disais que cet homme est un génie de comprendre : « 1 dollar, bidder now 2 » Et il fait signe de la tête d’un geste assuré? J’essayais de comprendre et il était concentré. Mon père était un héros… Avec mon père, tu ne pouvais pas juste faire quelque chose, il fallait que tu t’impliques. Quand j’étais jeune, je voulais des pigeons, j’ai donc élevé des pigeons, j’ai fait les expositions et j’étais dans l’association des éleveurs de pigeons. C’était comme ça avec lui! Si tu avais une passion, mon père te poussait à la vivre au maximum et il s’impliquait. Paradoxalement, je me suis lancé en affaires au même âge que lui, à 33 ans. Est-ce qu’il a réussi sa vie? Il n’est plus là pour y répondre, mais quand tu as quatre enfants et que les quatre travaillent sur la ferme en harmonie pour continuer ce qu’il avait débuté, je pense qu’il peut se reposer en paix. Ça reste que c’est un départ, un départ sans retour, et je déteste ça. Ma consolation? Il ne souffre pu et il est avec ma mère. Je t’aime xxx», lançait-il, en nous en apprenant un peu plus sur sa jeunesse, son éducation et sur où il vient.
Quel magnifique texte, qui on le sent, a été écrit avec le coeur!
Nous souhaitons nos plus sincères sympathies à François et lui envoyons beaucoup d’amour.