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La fausse photo d’IA de Katy Perry au Met Gala a même berné sa mère

La désinformation numérique est devenue courante, et le Met Gala 2024 n’a pas été épargné puisque de nombreuses photos de célébrités absentes, générées par l’IA, ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, incluant des images de Katy Perry qui sont parvenues à berner… sa propre mère!

Katy Perry et Rihanna, parmi d’autres, ont été représentées de manière trompeuse au Met Gala à travers des images très réalistes, mais entièrement fausses. C’est d’ailleurs ce réalisme aberrant qui pousse le questionnement d’une législation nécessaire vis-à-vis de l’utilisation d’images générées par l’intelligence artificielle.

Une photo de Rihanna, souriant en robe de soirée devant les photographes, a circulé en ligne, déconcertant de nombreuses personnes, car la vedette, absente de l’événement, était malade de la grippe.

Les scènes de l’événement qui ont été utilisées pour créer les images les ont fait paraître si réelles qu’elles ont trompé une majorité d’admirateurs. Les fausses images ont été crédibilisées par des détails tels que l’apparence des robes et les précédentes apparitions des célébrités au gala. Les tenues respectaient la thématique 2024 du gala: The Garden of Time faisant en sorte qu’il était très difficile de démystifier le vrai du faux.

La robe florale de Perry, générée par l’IA, était suffisamment convaincante pour que même sa mère se laisse berner, selon un échange Instagram amusant publié par la chanteuse.

La chanteuse a trouvé amusant que sa mère se soit laissée duper par les fausses images, mais on comprend le risque lié à ce genre de pratiques.

Ces incidents provoquent en effet à la fois inquiétude et amusement. Les utilisateurs et les plateformes de médias sociaux devront faire preuve d’une vigilance accrue pour repérer le contenu généré par l’IA dont la technologie évolue rapidement.

D’autant plus que cette fois, il s’agissait de produire des images esthétiques et sans conséquence négative, mais il faut se rappeler qu’il est aussi possible, à l’inverse, de créer du contenu pouvant propager d’autres types de messages, bien moins positifs.

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