En février dernier, on soulignait le bien triste centième anniversaire de décès d’Aurore Gagnon, importante et malheureuse figure québécoise de la violence faite aux enfants. Alors que sa tragique mort, survenue à cause de la maltraitance dont elle a été victime de la part de sa belle-mère, Marie-Anne Houde, et de son père, Télesphore Gagnon, a marqué toute une génération et inspiré deux films faits chez nous (La Petite Aurore, l’enfant martyre en 1952 et Aurore en 2005), voilà qu’elle fera l’objet d’un nouveau long métrage.
Pærish, ou en français La Malédiction d’Aurore Gagnon ne relatera cependant pas la courte vie de la petite martyre de Sainte-Philomène de Fortierville. Le film, tourné en anglais par le réalisateur Mehran C. Torgoley qui signe ici son premier long métrage, raconte plutôt comment une clé USB est retrouvée, révélant son terrible contenu : des vidéos filmées à notre époque qui montreront les expériences paranormales de trois cinéastes américains en mission à Fortierville pour préparer les bases d’un documentaire sur la petite Aurore.
En found footage – une technique popularisée avec le film Blair Witch Project en 1999 qui permet, avec très peu de budget, de raconter une histoire comme si on avait retrouvé des extraits vidéo abandonnés après un événement catastrophique – La Malédiction d’Aurore Gagnon propose donc de voir comment l’esprit de la jeune Aurore reviendra pour hanter le trio.
Le film prendra l’affiche au Canada le 24 juillet prochain.