La seconde saison de Deuxième chance a débuté ce samedi sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé et c’est près de 700 000 personnes qui ont regardé les efforts déployés par Patrick Lagacé, Marina Orsini et leur équipe pour réunir Louis-Philippe, un Québécois adopté de la Colombie à la recherche de sa mère biologique.
Il s’agissait en effet d’un travail de recherche colossal puisqu’en plus de celle qui lui a donné la vie, Martha Rodriguez, à Bogota, Louis-Philippe a eu la chance de rencontrer trois de ses soeurs biologiques qui ont également été adoptées par des familles différentes et qui vivent aujourd’hui en Europe. Se sont ajoutées à ses belles retrouvailles deux autres de ses soeurs, qui ont grandi auprès de leur mère. Ça en faisait des larmes, et on compte également celles sur nos joues.
Ça nous a donné envie d’en voir plus et ça tombe bien parce qu’on avait la chance de regarder tout de suite le deuxième épisode, qui sera diffusé le 20 janvier. On y plonge dans une autre histoire qui nous conduit une fois de plus à l’international, mais plus près de nous, à New York. Patrick Lagacé rencontre Jean-Claude, 92 ans, qui se souvient encore de son premier amour, une Américaine rencontrée lors d’un été passé à Trois-Pistoles il y a 75 ans. Petit divulgâcheur : celle qu’il cherche est, sans grande surprise, décédée. Disons qu’à cet âge, les chances de les réunir étaient plutôt minces, mais c’était si près… on vous laisse découvrir ce qu’on veut dire par là en regardant l’émission samedi prochain! C’est à la fois crève-coeur et plein de tendresse, de douceur.
En parallèle, Marina Orsini accompagne Stéphane, qui souhaite revoir le père de son ami d’enfance, décédé à sept ans. Ce que lui a dit Réal aux funérailles de son fils l’a inspiré pendant 40 ans à profiter de la vie et il tient à l’en remercier. On y voit comment la mémoire peut nous faire défaut – aussi étonnant soit Jean-Claude qui va jusqu’à se souvenir du nom du chien de sa copine d’il y a trois quarts de siècle – et surtout comment c’est, au final, le plus important qui l’emporte dans nos souvenirs. Parce qu’en effet, Stéphane se souvient de Réal comme Réal se souvient de Stéphane, et chacun garde la mémoire du petit Yanic partit trop tôt.
Vraiment, Deuxième chance est une émission qui vise juste par son ton, mais aussi par le choix des vies qui y sont racontées. Sans tomber dans le mélodrame, on visite des histoires parfois tragiques où l’espoir est bien souvent le dénominateur commun. On braille pareil, mais ça, c’est une autre histoire!
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Crédit photo: ICI Radio-Canada