Marie-Mai nous parle de son chum et Nashville, sa grossesse et son prochain album… en anglais? – Entrevue exclusive HollywoodPQ
Karine ParadisEntrevue exclusive HollywoodPQ: Marie-Mai nous parle de son chum et Nashville, sa grossesse et son prochain album… en anglais?
Ces derniers temps, Marie-Mai se promène entre Nashville, Los Angeles et Montréal!
Hier soir, Marie-Mai était sous les feux des projecteurs au Gala de l’ADISQ, où elle est repartie avec un 10e Félix en poche, dont un 5e pour Interprète féminine de l’année au 38e Gala de l’ADISQ… assez cool merci, non?!
Rencontre avec une future maman plus épanouie que jamais!
C’est la cinquième fois que tu remportes le Félix de l’Interprète féminine de l’année, est-ce qu’on s’habitue à un tel honneur?
Marie-Mai: C’est incroyable! C’est sûr que cette année, ça avait aussi une signification différente. Avec tout ce que j’ai vécu (les hauts, les bas) de sentir que le public est encore là, on dirait que ça confirme que dans la vie, ça vaut toujours la peine d’être authentique et d’écouter son coeur, de prendre des décisions pour les bonnes raisons. Je pense que ça a montré à tout le monde que j’étais ordinaire, que j’avais des bons moments, des mauvais moments, que ça vient avec la vie, qu’on apprend et qu’on se relève. De vivre ce moment-là sur scène, d’être aussi heureuse et de me sentir aussi bien entourée par mon équipe et par Shannie (ndlr: son attachée de presse)… ou que ce soit de mon chum, que ce soit de mes fans, ça n’a pas de prix de sentir autant d’amour. Alors j’en profite et je ne le tiens pas pour acquis.
On a vu que tu avais déjà quatre chansons de prêtes pour ton sixième album à paraître. Peux-tu nous en parler un peu?
MM: En fait, pour le moment, on dirait que je n’ai pas un album en tête, j’essaie simplement d’écrire le plus possible. Je fais de super belles rencontres avec plein d’auteurs-compositeurs différents, et je me redéfinis en même temps en tant qu’artiste, j’essaie de voir jusqu’où je peux aller. Ce qui me fait le plus triper, c’est de sentir que les gens avec qui je travaille n’ont aucune idée préconçue de ce que je devrais faire. Si je travaillais avec des gens au Québec (que j’aime aussi, là (rires)), il y aurait tout de suite le: «Ah! Marie-Mai, il faut qu’elle fasse du pop, du rock, il faut que ce soit dans ce style-là, parce que c’est ce qu’elle a fait dans le passé.». Moi, de rencontrer des gens qui ne connaissent pas ma carrière, et qui font «Hey! Let’s play music!», c’est comme «Ouuuh! OK! Parfait! Par où on commence?». Il y a un genre de renouveau qui vient avec ça qui est super le fun, et mon but, ce n’est vraiment pas de me dissocier de ce que j’ai fait dans le passé, au contraire, j’ai trop de respect pour chaque album que j’ai fait. J’y ai mis toutes mes tripes et mon coeur, mais pour la première fois, on dirait que le miroir se retourne vers moi et je me dis «OK! Qu’est-ce que j’ai envie de raconter en 2016-2017»? J’ai vécu plein de choses qui ont fait en sorte que j’ai grandi en tant que personne. Je ne vois plus les choses de la même façon et j’ai le goût de l’exprimer à travers mes chansons. C’est sûr qu’au niveau du style musical, ça va s’entendre aussi, cette profondeur-là.
Puisque tu travailles avec des auteurs-compositeurs aux États-Unis, est-ce que ton album sera en anglais?
MM: Pour le moment, ce que j’ai composé, c’est pas mal en anglais. Je ne pense pas que je vais faire un album complet en anglais, mais pour le moment, ce qui est sorti, en effet, c’est en anglais. Est-ce que je vais finir par le traduire? Peut-être! Ou est-ce qu’il va y avoir quelques chansons en anglais et des chansons en français? Peut-être aussi!
Penses-tu à percer du côté américain?
MM: Quand j’ai dit que je suis allée écrire des chansons aux États-Unis, il y a peut-être des chansons que j’ai composées qui ne seront même pas pour moi, qu’on va pitcher à d’autres artistes. Je l’ai fait dans le passé, et il y a une chanson qui a été acceptée par une chanteuse en France, entre autres. C’est ça… on verra! Pour le moment, je trouve juste ça le fun de faire aller mon muscle d’auteur-compositeur, voir jusqu’où je suis capable d’aller. Au niveau des styles, il y a aussi que je suis allée à Nashville, j’ai fait des trucs qui n’étaient pas nécessairement dans mon style, mais c’est vraiment le fun cet exercice-là!
Pourquoi as-tu décidé d’avoir un pied à terre à Nashville?
MM: Parce que, en fait, Nashville, ce fut le premier voyage que David et moi avons fait ensemble. J’ai fait le tour des États-Unis, j’ai fait tellement de choses, mais je n'étais jamais allée à Nashville. C’était un rêve que j’avais d’y aller, et de le vivre avec David, de découvrir un style musical que je connaissais moins: la musique country (je suis moins ferrée là-dedans que dans la musique pop). On dirait que Nashville, c’est venu en même temps que ma nouvelle vie. J’associe vraiment le tournant de ma vie avec cet endroit-là, parce que ma fille a été faite là-bas aussi! Je sens déjà qu’elle a des petites racines qui sont là-bas. Ça fait en sorte qu’on se sent chez nous, on se sent bien, la musique est inspirante, les gens sont inspirants.
Comment se passe ta grossesse?
MM: Je voudrais en premier lieu remercier mon public d’avoir été aussi enthousiaste face à cette nouvelle-là, ça fait longtemps que je veux des enfants. Je sens que le public était content pour moi. Il n’y a rien de plus beau et plus fort pour une nouvelle mère que de sentir que les gens sont vraiment heureux pour nous. Pour moi, ça a vraiment une place particulière dans mon coeur.
Avez-vous des idées de prénoms?
MM: On hésite entre deux. On va savoir quand on va l’avoir devant nous. Je veux vraiment que les gens sachent à quel point je suis heureuse et à quel point je me sens à ma place. Je me sens épanouie, et ça fait du bien de sentir que j’ai un équilibre dans ma vie personnelle et professionnelle. Pour la première fois, je suis capable d’avoir de la perspective et j’ai des rêves professionnels, oui, mais pour la première fois j’ai des rêves personnels. Je veux offrir la plus belle vie à ma petite fille. Je me dis: «Ã€ quelle école elle va aller? Quelle mère j’ai envie d’être pour elle?». Ça, ça fait du bien!
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Crédit photo: Karine Paradis