Entrevue exclusive HollywoodPQ: Christopher et Mélo sont les premiers exclus de Vol 920.
Et ils n’étaient plus que 18…! Vol 920 a exclu ses premiers candidats hier soir au terme d’une soirée enlevante. Au final, c’est Christopher et Mélo qui n’auront pas pu se mériter leur billet pour la prochaine aventure. On les a rencontrés ce matin, encore sur un high de l’émission d’hier (même s’ils sont revenus il y a longtemps déjà).
HPQ: Tout d’abord, Christopher, on va avouer qu’on ne s’attendait pas du tout à ton élimination hier. Tu nous donnais l’impression que tu te rendrais en finale! Comment ça va ce matin?
Christopher: Ce qu’on voit à la télé ce n'est pas toujours représentatif de notre personne. Le côté superficiel où je dis toujours que je suis mannequin, c'est comme des montages. Je n'ai pas le choix de dire ça, c'est pour ça qu'on m'avait choisi. Les gens critiquent beaucoup, sans connaître la personne. Au début, ça me touchait beaucoup, mais quand on entre dans le monde public, faut accepter de devenir une risée. Si on n'est pas capable de rire de nous on ne vaut pas grand-chose. Depuis que je suis tout petit, ça toujours été ma faiblesse. Je veux plaire à tout le monde. Hier, j'ai appris à rire de moi.
HPQ: Est-ce qu'elle est cassée là, ton image?
Christopher: Non, non… Quand j'ai dit que j'allais casser mon image, les gens ont pensé que je parlais de ma carrière de mannequin. Je ne faisais aucunement allusion à ma carrière de mannequin. C'était simplement que dans la vie, mes amis me connaissent comme un fonceur, un gars qui n'abandonne jamais. J'ai peut-être glissé un mot à mes amis que je ferais l'émission et j’ai dit c'est sûr que je me rends en finale parce que j'ai une bonne forme physique. L'escalade, les hauteurs, c'était ma seule faiblesse. Dans ma tête, je me disais les gars vont rire de moi au gym, mes chums vont rire de moi, ma famille, ça va être embarrassant si je perds.
HPQ: Et ce n'était pas si pire que ça?
Christopher: C'était extrême, l'épreuve! Mais les gens m'ont beaucoup soutenu. Ça super bien été.
HPQ: Est-ce que vous avez suivi l'émission via les réseaux sociaux ?
Mélo: Moi non. Délibérément. Ma sœur me tenait beaucoup au courant. Comme on l'a vu dans l'émission, je ne suis pas toujours à l'aise avec mon image. Je m'améliore, mais de lire les commentaires...je me suis dit « non, je n'ai pas besoin de ça ».
Christopher: Moi j'ai lu chacun des commentaires sur tous les sites. J'ai même répondu à beaucoup d'entre eux, parce qu'il y avait des commentaires blessants, comme ceux qui me traitent de « petit fils riche à papa », et là je suis obligé d'expliquer que je suis né d'une famille moindre... Ce que j'ai pu voir, c'est que soit on nous haïssait, soit on nous aimait.
HPQ: Mélo, tu avais des doutes, tu voulais revenir à Montréal. Au final, étais-tu prête à partir ou aurais-tu voulu rester?
Mélo: Ça ne me dérangeait pas de partir, j'étais sereine par rapport à ça. Je m'étais dit que j'allais aller jusqu'au bout, une fois dans ma vie. Je suis allée et je me suis dit, on verra! J'étais correcte avec ça. C'est le destin qui a fait que nous sommes partis. Je me disais « ah, j'aurais dû faire ça », non. C'est fini. En revenant, à l'aéroport, on en a parlé tout le long.
Christopher: Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi bien accepter la décision que Mélo. Je me sentais tellement mal pour elle. Honnêtement, je suis un gars très compétitif, mais pour elle je me sentais mal. Je sentais que c’était de ma faute. J'étais content d'être éliminé avec Mel, j'avais juste des affinités avec elle.
HPQ: Avez-vous toujours des affinités?
Christopher et Mélo: NON! (Rires)
HPQ: Comment c'était le camp des exclus?
Mélo: Ça été TERRIBLE. Ce que vous avez vu dans l'émission, ce n'était même pas représentatif de ce que c'était. Le temps est long. Quand tu ne dors pas, quand tu as froid, tu ne sais pas quand tu vas finalement te réchauffer. Les minutes sont des heures. C'est incroyable. J'avais froid, j'avais faim, y'avait rien que je n'avais pas! Inconfort total, sur tous les niveaux! Je n'ai même pas d'explication pour dire à quel point c'était difficile. On se réveillait la nuit, plus de tente. Ça on ne l'a pas vu à l'émission, mais la nuit ça partait au vent. On capotait, on gelait, on ne savait pas quoi faire.
HPQ: On annonce beaucoup que la deuxième saison va être plus difficile, êtes-vous d'accord?
Mélo: On n'a RIEN vu encore.
HPQ: Qu'est-ce qui est le plus difficile?
Mélo: Perdre, c'est dur, mais le sentiment de rejet, c'est pire. T'sais, tu n'es pas choisie ou que tu es choisie en dernier, tu te dis « qu'est-ce que je suis venue faire ici »? Pis là, tout le monde le sait. Tout le Québec le sait que tu es rejet. C'était mon cauchemar.
HPQ: Qu'est-ce qui s'est passé avec Carl?
Christopher: Il avait promis de me sauver. C'est chien, parce que je pensais que ma place était assurée. Ça faisait cinq personnes qui me disait que Carl allait me sauver à 100%. J'arrive, pis il m'élimine. Tout le monde m'a dit que c'est parce que Carl avait peur de moi, il m'a vu comme un adversaire à long terme. Moi je me suis fait des amis, pis je me suis rendu compte que j'étais cave d'avoir fait ça. Si j'avais à le refaire, je serais moins gentil.
Mélo: Faut pas avoir de regrets.
HPQ: Et maintenant, qu'est-ce qui s'en vient pour vous?
Christopher: Dans un mois, je déménage en Inde. C'est un projet à long terme. J'aurai une résidence, je pars apprendre la langue, l'hindi. Faire des cours de danse, je veux apprendre à danser. Je veux faire des films Bollywood. J'ai déjà des contacts là-bas, j'ai déjà fait des pubs en Inde. C'est mon rêve, être devant le grand écran. Je viens d'avoir 22 ans, je suis jeune, je vais essayer. J'ai tout l'avenir devant moi. Quand je suis arrivé en Inde en 2014, j'y suis allé huit mois, ça été un choc culturel incroyable. Quand j'ai mis les pieds en Inde, pour moi c'était comme si j'étais né là-bas, comme si c'était ma famille. Les gens sont extraordinaires, je n'ai jamais vu des gens aussi heureux de ma vie.
Mélo: Ça va avoir l'air plate moi ce que je vais dire maintenant! Moi, je fais tout avec ma sœur (Virginie, qui est aussi dans Vol 920). Si j'ai un projet, ce sera un projet des sœurs Fisette! On ne sait pas encore, on y pense, mais si y'a de quoi qui arrive, ça va être avec ma sœur c'est certain. Pis attendez, il y a une troisième sœur que vous ne connaissez pas encore! Je promets de vous tenir au courant!
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Crédit photo: Virginie Landry