Matthew Smith se confie sur les coulisses d’America’s Next Top Model et nous parle de sa collection No Labels – Entrevue exclusive HollywoodPQ
Claudie
Entrevue exclusive HollywoodPQ: Matthew Smith se confie sur les coulisses d’America’s Next Top Model et nous parle de sa collection, No Labels.
OK… On va régler une chose tout de suite en partant: Matthew Smith est TROP BEAU! Ahhh, ça fait du bien de le dire! Bon, maintenant que c’est dit, on peut passer aux choses sérieuses.
Lors de notre entretient au Reuben’s Deli sur Sainte-Catherine, Matthew Stephen Smith (notre chouchou du cycle 21 de la populaire télé-réalité America’s Next Top Model) a répondu à TOUTES nos attentes: il est charismatique, très relax et franchement gentil. En dehors de ça, il a aussi une bonne tête sur les épaules. Bref, il met aux vidanges tous les vieux clichés à propos des mannequins. Il est tout sauf superficiel… même s’il a profité de son passage à ANTM pour faire un peu le party.
« Je veux dire, tu n’as pas de cellulaire, pas de télé, pas de journaux. Tu es complètement déconnecté du monde. Tu es un adulte avec une gardienne. Tu n’as aucune responsabilité autre que d’être divertissant et être mannequin… Ce qui veut dire que tu n’as aucune responsabilité. (Rires) J’ai profité de ça en entrant dans la maison. »
« Si vous nous avez vus avec des tasses de café à l’écran, ce n’était pas du café. (Rires) Denzel et moi, après une journée de travail, on prenait toujours un café. Denzel, Adam et moi, on faisait le party tous les soirs. (…) Adam jouait au beer pong contre lui-même jusqu’à quatre heures du matin. (Rires) Il est fou, mais c’est un bon gars! »
C’est d’ailleurs lors d’une soirée bien arrosée qu’est survenu l’événement le plus marquant du passage de Matthew sur le plateau d’America’s Next Top Model: son baiser avec Will (les deux mecs ont été l’objet d’une couverture dans le Out Magazine). C’est en fait Romeo qui lui a lancé le défi…
« Avec Will, ce n’était définitivement pas planifié. C’est juste arrivé naturellement. Nous nous sommes embrassés et ce n’était pas un big deal. (…) Je crois que les gens ont été choqués parce que je dégage quelque chose de très masculin. Ce que la société ne comprend pas, c’est qu’embrasser un homme ne fait pas de toi quelqu’un de moins masculin… »
On connaît la suite des événements! Les participants ont ouvertement demandé si Matt était homosexuel, s’il refoulait quelque chose. C’est directement de cette recherche de catégorisation qu’est né le concept de la nouvelle ligne de vêtement du mannequin: No Labels.
« Mettre une étiquette sur quelqu’un est la manière la plus inhumaine d’essayer de définir quelqu’un. Les étiquettes permettent aux gens de se sentir bien avec le fait d’investir peu de temps à vraiment connaître quelqu’un pour ce qu’il est individuellement. (…) Ce n’est pas seulement à propos de la communauté LGBT. Ça concerne aussi les croyances religieuses, l’ethnicité, les langues. J’ai pensé qu’un bon moyen de contrer ça à partir du milieu de la mode, était de partir une griffe qui se nomme No Labels. Non seulement le logo est là visuellement, mais il y a un sens réel à tout ça. »
Ce qu’il y a de particulièrement cool avec No Labels (à part les vêtements bien sûr) c’est que c’est une marque qui fonctionne comme une entité propre; No Labels a une image, une personnalité et un impact réel. Matthew a d’ailleurs été assez gentil pour nous offrir notre propre Awareness bracelet No Labels. Ces bracelets sont à la fois un statement mode, mais également une manière pour No Labels d’unifier les gens autour d’une cause différente à tous les mois (ce mois-ci, les profits vont à une organisation caritative qui travaille avec les jeunes de familles d’accueil au Colorado).
« Ce que je trouve particulièrement tripant avec cette idée c’est que je pourrais, personnellement, donner à une organisation tous les mois. Mais ces bracelets me permettent d’inclure mes fans. Ils peuvent apprécier le fait de porter et d’endosser la marque et, en plus, ils savent que l’argent dépensé sert une cause. Je veux que les vêtements soient cool, que les gens veulent les porter, mais je veux avant tout qu’on sache qu’il y a un sens derrière tout ça. »
À noter que, No Labels, c’est à 100% Matthew. Il ne fait pas affaire avec un designer. Il crée lui-même ses modèles. Parfois, il s’agit même de créations exclusives qui ont été faites et portées par le beau brun. Quand on lui demande comment il voit la marque dans le futur, il est très clair:
« Je laisse les choses aller. Je suis prêt à mettre toute l’énergie nécessaire dans ça, mais je ne pousserai jamais parce que c’est là que ça devient inconfortable. En ce moment, je conclus des ententes de financement pour pouvoir produire en gros et arrêter d’être sold out tout le temps. Je crois que le plus le fun c’est voir où ça mène. Je ne suis pas certain encore… »
Quand on lui parle d’America’s Next Top Model, on sent tout de suite qu’il en a long à dire sur la production. Le tournage du cycle 21 s’est terminé le 6 avril dernier et la diffusion est à moitié complétée, mais déjà plusieurs pays ont acheté la nouvelle saison qui sera diffusée dans des dizaines de pays au cours des cinq prochaines années.
Si, lors des premiers cycles, les participants étaient vraiment éliminés, il en est autrement depuis l’entrée des réseaux sociaux sur le jury. Une fois qu’on est sélectionné à America’s Next Top Model, on fait toutes les séances photo et tous les déplacements pour que le déroulement des éliminations ne soit pas dévoilé aux fans avant la diffusion, quelques mois plus tard.
Il s’est aussi confié sur le processus de sélection avant l’entrée dans la maison. Selon les dires de Matthew, la semaine précédent le début des tournages, tous les participants sont soumis à une série de test psychologiques avec des professionnels afin de déterminer les moindre détails de leur personnalité. Ave des coût de production aussi élevés que 1,2 millions de dollar par épisode, rien ne peut être laissé au hasard.
« Le show est en ondes depuis 21 cycle, c’est devenu une science. Tout est très méticuleux. »
Ce type de préparation permet à la production de créer des conflits sans réellement intervenir dans la maison. Les personnes choisies répondent à un type particulier et ils savent déjà où il y aura des flammèches…
« C’est pour ça que le drama arrive complètement naturellement dans la maison: tu perds complètement la boule! Normalement, dans la vie, si quelqu’un te met en colère, si tu es mature, tu vas quitter la situation, digérer les événements, consulter une personne extérieure au conflit et gérer la situation de manière adéquate. Rien de ça n’est possible dans la maison… »
Vous ne trouvez pas qu’il fait preuve d’une grande sagesse? Vous n’avez pas encore lu sa philosophie de vie…
« Quand je donne des conférences dans les écoles, je parle de confiance et de bonheur. Peu importe ce que vous voulez accomplir dans votre vie professionnelle, si vous pouvez être heureux et avoir confiance en vous, vous aurez du succès. Vous savez, le bonheur se propage au moins aussi bien que les choses négatives. Si les gens étaient plus conscients de ce genre de chose, nous aurions un meilleur environnement. »
On dit un GROS merci à notre beau Matthew Smith (on est en amour!) que vous pouvez suivre sur Twitter, Facebook et Instagram. On vous invite aussi à jeter un oeil à sa fanpage sur Instagram, Mattasses, où on peut voir son nom sur toutes sortes de foufounes… C’est vraiment amusant! N’oubliez pas d’aller faire une tour sur son site officiel et de vous procurer votre propre bracelet si vous voulez faire partie du mouvement No Labels!
En attendant, on vous laisse vous régaler avec cette galerie photo! À noter que l’intégral de notre entrevue en version originale anglaise est aussi disponible.
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Crédit photo: Twitter / Out Magazine / Official Facebook page / Ellements Magazine / Mattasses.com / No Labels
