Aller au contenu
The Dark Knight Rises – Critique
The Dark Knight Rises - Critique

Petits plaisirs, petits plaisirs! Hier soir, c’était la première de The Dark Knight Rises partout en Amérique du nord. Nous, on a choisi de se taper un marathon de la trilogie Batman au Starcité de Montréal… Et ça aura valu la peine!

Tout d’abord, un gros « Congrats » à Christopher Nolan qui a, encore une fois, réussi à nous raconter l'histoire de Batman comme lui seul la comprend. Pas de prétention, pas de détour, il nous dépeint l’homme comme s’il était réel.

The Dark Knight Rises – Des performances solides

L’impressionnante brochette d’acteurs aura valu l’investissement puisqu’ils livrent tous des performances solides. On ne s’attendait pas à moins de la part de Caine, Freeman et Oldman, sans oublier Christian Bale qui a, depuis longtemps, prouvé qu’il chaussait fort convenablement les batchaussures de notre héros favori.

À la relève et aux nouveaux acteurs fraîchement admis dans la trilogie, on dit « bien joué! » Joseph Gordon-Levitt réussit à nous faire tomber amoureux de son personnage avec sa subtilité et son charme naturel. Mesdames, attachez vos tuques, il est hot! Il en va de même pour les nouvelles batladies, Marion Cotillard et Anne Hathaway qui, quoi que campant des personnages inattendus et surprenants (oubliez votre idée préconçue de Catwoman, elle est totalement redéfinie), se font plus que convaincantes.

Tom Hardy fait un Bane complètement badass: le vilain le plus terrifiant de la trilogie puisqu’en apparence indestructible. On avait littéralement mal au cœur de le voir défoncer la gueule de Batman. Malgré tout, notre vilain préféré est, et restera toujours, le Joker de Ledger. On a le feeling que Nolan a voulu le laisser devenir légende.

The Dark Knight Rises – Les batbidules au rendez-vous

Mariant une photographie et un montage à couper le souffle avec une trame sonore grandiose (signée de la main experte de Hans Zimmer) The Dark Knight Rises garde l’esthétique quasi-reportage des deux premiers volets de la série. Si vous êtes attentifs, vous verrez que Nolan a fait ses classes avec Inception pour offrir au « dernier » Batman quelques plans de vue pas piqués des vers et fort créatifs.

Les fans seront séduits par le troisième et « dernier » batbolide, l’avion/hélicoptère du héro (batavion? batcoptère?), et tout le monde appréciera le retour tant attendu de la batmotobatcyclette? (On n’est pas trop sûr des batnoms…) Bref, tous les batbidules sont au rendez-vous.

Seul bémol, quelques incohérences se sont glissées dans la trilogie. Pas étonnant pour des productions tournées avec autant d’écart. Par exemple, le manoir des Wayne, celui qui est complètement anéanti à la fin du premier volet, fait un retour remarqué dans ce film-ci. Bruce Wayne a donc investi beaucoup de temps dans la reconstruction de la maison familiale.

À tous les fans conquis comme nous, à tous ceux qui sont tombés amoureux de la magie Nolan, courrez voir The Dark Knight Rises car, même s’il laisse grande ouverte la porte vers une suite (peut-être un spin-off qui sait?), il laisse également le goût mi-amer que seul les adieux procurent. La trilogie The Dark Knight est déjà un classique, mais son monde et ses personnages nous manqueront.

Assoyez-vous, relaxez et laissez-vous surprendre. Christopher Nolan a plus d’un tours dans son sac et, sans révéler de punch, Marion a menti effrontément: « J’ai un tout petit rôle »…C’est ça Marion. Yeah right!

COLLABORATION SPÉCIALE: Claudie Saulnier

Plus de contenu