Julie Snyder accompagne Pierre-Karl Péladeau en cette soirée d'élections

Pierre Karl Péladeau se confie sur le suicide de sa mère.

On imagine mal la pression qui vient avec le nom de famille Péladeau. Au Québec, cette famille est encrée dans l'imaginaire culturel et dans l'histoire de la province. Pierre Péladeau n'est un inconnu pour personne et aujourd'hui, son fils, Pierre Karl Péladeau, est impliqué en politique auprès du Parti Québécois en plus d'être fiancé à l'une des plus populaires animatrices de la province, Julie Snyder.

Dans de telles circonstances rien ne peut rester secret bien longtemps. Malgré ça, Pierre Karl Péladeau aura mis 30 ans pour finalement se confier à propos de suicide de sa mère, Raymonde Chopin.

C'est dans le cadre de la semaine de la prévention du suicide et via son compte Facebook, que Pierre Karl Péladeau a choisi de s'ouvrir...

« Je voue un profond respect envers mon père et je salue souvent ses grandes réalisations mais, la pudeur et la douleur m’interdisent souvent de parler de ma mère.

Comme c’est la semaine de prévention du suicide, j’aimerais rendre hommage à ma mère : Raymonde Chopin.

J'ai cessé de dire « maman » quand j’avais 14 ans, le jour où elle s’est enlevée la vie.

Julie m’a convaincu d’en parler parce qu’au Québec on compte en moyenne 3 suicides par jour.

Je me décide donc à partager cela avec vous afin que mon bref témoignage puisse briser ce sujet encore tabou et sensibiliser les gens au fait que le suicide frappe partout et touche tout le monde.

Personne n’est à l’abri et pourtant si nous savions mieux intervenir et prévenir, nous pourrions sauver tellement de vies.

Une personne qui s’enlève la vie, laisse ses proches brisés. On peut se soigner mais on ne se remet jamais totalement de cette terrible épreuve.

Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire. Parlons, agissons et prenons des mesures pour sauver des vies. Ma mère me manque, mais elle-même manque tellement les belles choses de la vie, si elle avait su, si elle avait été mieux aidée, si sa souffrance avait été mieux soulagée, elle serait encore avec nous.

La prévention du suicide c’est l’affaire de tous. (...) J’ai une pensée pour tous ceux et celles qui, comme moi, doivent apprendre à vivre avec l’irréparable. »

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Crédit photo: Karine Paradis

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