Sur le plateau de tournage de Turbo Kid avec Laurence Leboeuf, Michael Ironside et Munro Chambers – Entrevue HollywoodPQ
Karine ParadisMontréal fourmille de tournages ces temps-ci! Mercredi, on a fait un petit voyage dans le temps dans les années 1990 et on s’est rendu sur le plateau de tournage du film Turbo Kid, à la carrière Francon de Montréal. Oui, la belle Laurence Leboeuf nous attendait dans sa roulotte pour nous parler de son rôle d’Apple dans la comédie d’action Turbo Kid chargée d'une dose colossale de gore et d'humour, du collectif montréalais connu sous le nom de Road Kill Super Star (Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell).
Dans Turbo Kid, The Kid (Munro Chambers, Degrassi – The Next Generation) un adolescent orphelin, récupère des reliques d’une époque où il faisait bon vivre pour les échanger contre de l'eau. Lors d’une de ses expéditions, il fait la connaissance d'Apple, dont il s’amourache et tombe amoureux. Tout bascule lorsqu’Apple se fait enlever par le sadique Zeus (Michael Ironside, Top Gun, Starship Troopers), qui contrôle toute l’eau et a tué les parents de The Kid.
Laurence ne tournait pas cette journée-là, mais nous avons eu le plaisir d’assister à une scène où Micheal Ironside (Zeus) faisait beaucoup trop d’attitude à Munro Chambers (The Kid)! Entre les prises, tout le monde avait l’air beaucoup trop bad ass dans leur costume, mais riait, et Michael s’amusait à envoyer valser des roches au loin avec son bâton de golf! Ah… et le lieu de tournage de la carrière était magnifique, mais plusieurs avions et regroupements de canards défilaient au-dessous de nous et perturbaient le tournage… tsé les choses imprévisibles de la vie!
Le tournage de Turbo Kid, une coproduction Canada et Nouvelle-Zélande, doit se poursuivre dans la carrière encore deux semaines et le film sera complété d’ici le début mai!
Je joue le personnage d’Apple, qui rencontre The Kid dans l’histoire, qui est joué par Munro Chambers. Mon personnage met des bracelets sur les gens et elle devient leur meilleure amie. Elle les suit partout. Les défend! Elle est une sorte d’ange-gardien et reste avec les gens jusqu’à ce que mort s’ensuive… après ça, elle change d’ami! Apple cache aussi un secret, dont je ne peux révéler la nature, et on découvrira qui elle est réellement grâce à ça. Elle est curieuse, elle a une belle naïveté, c’est un personnage très lumineux!
On n’a pas ça au Québec des films de genre post-apocalyptiques qui ressemble à la trilogie Mad Max et les films à la mode dans les années 1980 comme Thrashin. C’est comment participer à un projet de cette ampleur?
C’est un grand privilège, car ça ne se fait pas vraiment au Québec: ça sort de l’ordinaire, c’est drôle, c’est gore, ça s’en va dans l’imaginaire et la science-fiction et c’est ça qui est trippant. C’est tellement rare! En plus, c’est si facile de plonger dans cet univers éclaté-là. C’est vraiment un film pour le festival Fantasia, c’est ça notre premier public cible. On est dans les années 1990, un monde parallèle qui a survécu à une apocalypse, donc les costumes aussi reflètent la mode des années 1990. C’est très coloré et on se promène tous en BMX…
As-tu un habillement spécial?
Je porte un one-piece, avec une ceinture et un genre de harnais, un bandeau et j’ai les cheveux blonds roses… je ne me ressemble pas du tout (rires)!
Est-ce qu’on va comprendre un peu dans le film où ne verra pas qu’il y a une différence d’âge?
Je ne pense pas qu’on va remarquer la différence à l’écran, une fois que je n’aurai pas de talons hauts et que je serai dans mon personnage. En plus, leur histoire d’amour se fait progressivement, c’est une belle histoire d’amitié aussi entre les deux! Ce n’est pas seulement une GRANDE histoire d’amour! De l’amour-amitié, oui on va y croire.
C’est comment travailler avec Michael Ironside, qui a une si vaste carrière internationale?
C’est sûr qu’on a l’image un peu intimidante de qui Michael Ironside est, mais je pense que c’est vraiment quelqu’un qui aime aider, être un mentor et prendre sous son aile les autres. Il a une énorme présence et quand il rentre dans son personnage, c’est tellement facile de le regarder la bouche ouverte d’admiration on se disant: « Oh mon dieu, c’est vraiment lui, Zeus! » Surtout quand tu penses qu’il a genre 221 films à son actif… c’est fou! On a déjà tourné des scènes ensemble oui, et c’est sûr que c’est quelqu’un qui a extrêmement beaucoup d’expérience. On s’était rencontré avant pour les soupers d’équipe, c’est sûr que ça brise la glace beaucoup plus, alors lors que tu arrives sur le plateau tu connais déjà la personne et elle est plus facile d’accès.
Vous allez être dans un univers post-apocalyptique, est-ce que vous savez déjà ça va avoir l’air de quoi à l’écran?
Ahhh écoute (sourire)! Non, on ne le sait pas encore. Premièrement, on le lit, après on le tourne, et après ça on le voit et c’est complètement différent! Tout ça mis en ensemble, ça risque d’être super car les décors sont le fun, les locations sont malades, avec nos costumes et les bikes ça peut juste être cool. On a tous les bons ingrédients d’une recette pour faire un bon gâteau. J’espère que lorsqu’on va voir le résultat, ça va être aussi bien rendu à l’écran.
As-tu des scènes plus physiques dans Turbo Kid?
OUI! On a des scènes de combat! On a un cascadeur qui nous aide avec les chorégraphies, alors j’ai dû suivre un petit entraînement. Tout s’est bien passé à date, on a déjà tourné quelques scènes, mais il en reste d’autres pour la grande bataille finale! On fait pas mal de vélo aussi. Ça nous garde au chaud!
Pourquoi crois-tu que le réalisateur et les producteurs t’ont choisie pour le rôle d’Apple?
Wow! Il faudrait leur demander (rires). Peut-être parce qu’ils ont vu que je pourrais bien rendre le personnage d’Apple, dans toute sa naïveté et sa belle couleur. Ils m’ont fait confiance en m’offrant le rôle (sans audition) et je n’en suis que reconnaissante et honorée!
Crédit photo: Karine Paradis