On ne veut pas vous faire ch*er, mais on avait une date ce soir avec François Arnaud. Oui oui, LE François Arnaud. Celui dont tout le monde parle internationalement depuis qu’il tient la vedette de la série The Borgias. Yep, on n’a pas l’occasion de voir l’acteur souvent au Québec depuis qu’il fait un malheur du côté de la Cité des Anges. Heureusement pour nous, il est était bien là ce soir, en chair et en os, lors de la première montréalaise de son plus récent film: la coproduction canado-belge Moroccan Gigolos, du réalisateur Belge Ismaël Saidi mettant en vedette l’humoriste Eddy King, Reda Chebchoubi et notre Guylaine Tremblay adorée. Vous avez bien lu, il est question d’agence de gigolos… et François Arnaud est impliqué là-dedans. Les filles, on vous voit déjà saliver et cliquer sur la bande-annonce! Le film Moroccan Gigolos a l’air complètement hilarant et toute l’équipe a eu la chance d’aller tourner à Bruxelles (et Liège).
Bien sûr, on a profité de l’occasion pour piquer une petite jasette avec François Arnaud (avec Guylaine Tremblay aussi, ne manquez pas notre entrevue avec elle) et… oui, il est extrêmement sweet. Et terriblement séduisant (son regard lorsqu’il vous parle!!!)!
Psssst! Il vous reste un peu de temps pour le rencontrer à l’improviste à Montréal, continuez à lire…
Qu’est-ce qui t’a poussé à accepter ce rôle dans Moroccan Gigolos?
FA: Ce n’est pas le fait que ça parle de gigolos, mais c’était plus le ton que je trouvais sympathique, la gang, de faire un film en Europe et de tourner un film en français puisque ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait! Aussi puisque c’était une co-production québécoise de Daniel Morin, que je connaissais déjà puisque j’avais travaillé avec lui, alors ça me faisait plaisir de retrouver mon monde.
C’était comment tourner des scènes de domination à la Fifty Shades of Grey?
FA: (Rire) Oui, mais c’est fait de façon trèssss loufoque! En fait, ce qui est le fun avec mon personnage, c’est que les gens me demandent: «Avez-vous fait de la recherche sur comment être gigolo?» Non, justement! Car ce sont trois gars qui se retrouvent là-dedans sans savoir ce qu’ils font, alors non… le moins de recherche possible je te dirais (rires)! Les gars sont un peu dépassés par les événements, disons!
Pendant combien de temps peut-on espérer te croiser dans les rues de Montréal?
FA: Pas longtemps! Je repars ce week-end pour Los Angeles! Je ne serai pas en tournage, je vais à L.A. pour des rencontres d’affaires. Je viens de finir de tourner un thriller américain au Nouveau-Mexique, dans le désert. Je serai de retour pour Noël!
Est-ce que c’était dur pour toi de tourner avec un accent européen?
FA: Ça s’est fait assez de façon naturelle, parce que j’ai passé beaucoup de temps en France en grandissant: en France, pas en Belgique. Mais en même temps, le réalisateur n’avait pas envie que je prenne un accent belge et c’est correct parce qu’il y a plein de jeunes belges là-bas qui n’ont pas d’accent particulier. En plus, mon personnage se tient avec un ami Arabe qui a aussi un accent particulier, alors il y a aussi cette dimension-là que j’ai prise en compte et il y a certaines petites choses que j’ai ajoutées, mais ça c’est moi!
Étais-tu déjà allé à Bruxelles?
FA: Non! En fait, on a tourné beaucoup à Liège, toutes les scènes intérieures étaient là-bas donc le 3/4 du film s’est passé dans cette ville, qui est relativement petite et où les gens sont sympathiques. Mais lorsqu’on était à Bruxelles, on avait tellement un planning occupé que je n’ai pas pu faire beaucoup de tourisme, malheureusement. J’ai tout de même vu la Grand-Place!
Crédit photo: Karine Paradis