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Elisabetta Fantone en 13 questions – Entrevue HPQ
Elisabetta Fantone en 13 questions – Entrevue HPQ

Depuis 2006, tes peintures acryliques suscitent beaucoup d’attention. Où peut-on voir tes oeuvres?

Elisabetta Fantone: Je suis tellement contente de pouvoir partager une passion et de savoir que les gens apprécient mon travail. C’est tout de même incroyable d'être dans mon studio et de peindre une oeuvre sur laquelle je projette mes émotions et ma créativité et penser que ce tableau fera le bonheur de quelqu’un d’autre, que cette toile vêtira un mur mystère et sera sujet d’une conversation entre gens que je ne connais pas. De plus, ces dernières années j’ai eu le grand plaisir de peindre des toiles pour des célébrités américaines. J’ai une très forte demande de collectionneurs. Je viens tout juste de vendre deux toiles de tailles immenses à un très grand collectionneur de la Turquie. Alors c’est un grand plaisir que je vis. Je suis très reconnaissante pour toutes ces belles choses et cela m’inspire à continuer à créer. Mes oeuvres se retrouvent à Vancouver à la Kurbatoff Gallery, à Toronto à la Thompson Landry Gallery et à Miami à la Myra Gallery et Team 7. Los Angeles et New York sont dans un futur très proche.

Pourquoi as-tu décidé d’aller vivre à Miami, en Floride?

EF: Je devais relever d’autres défis. Je suis une personne très ambitieuse. Je travaille très fort et chaque fois que je réussis à accomplir quelque chose, je dois accomplir quelque chose de plus gros et le faire mieux que la fois précédente. Je ne serais pas où je suis aujourd’hui si je n'avais pas quitté Montréal. J’ai appris ce que j’avais à apprendre à Montréal et j’ai toujours su que je devais aller ailleurs… Mes rêves se trouvaient ailleurs. Ça n’a pas du tout été facile de quitter et de tout recommencer à zéro pour aller vivre dans un endroit où personne ne connaissait mon nom. Mais j'étais déterminée à le faire et à réussir. Je rêve grand et aujourd’hui je respire toutes les possibilités qui se trouvent devant moi. J’ai eu très peur, mais parfois c’est ce qu’il faut faire… suivre sa peur. Jusqu'à aujourd’hui ceci reste une des meilleures décisions de ma vie.

As-tu des anecdotes intéressantes pour le tournage du film Havana 57?

EF: C'était ma première fois à Cuba et de pouvoir tourner un film là-bas tout en découvrant le pays et la culture du pays, c’était tout simplement incroyable. L’histoire du film Havana 57 se déroule pendant l'année 1957 avant la révolution. J’y joue le deuxième rôle principal, celui d’une Cubaine (Juliana), une danseuse burlesque professionnelle qui travaille dans le fameux Shanghai Theatre et qui se trouve impliquée dans un meurtre. Une des scènes du film se déroule lors d’une des performances de danse de Juliana. J’ai suivi plusieurs cours de danse dans le passé donc je n'étais pas nouvelle, mais je n'étais pas prête du tout à ce qui allait m’attendre. À mon arrivée à Cuba, je devais apprendre une chorégraphie de danse en trois jours qui s’appelle Apache. C’est un style de danse très intense, je dirais même violent, qui n’existe plus aujourd’hui. J’allais jouer la scène avec un danseur de ballet professionnel et une chorégraphe allait nous diriger. Ma première journée au studio de danse… j’ai manqué peu de m'évanouir. En moins de dix minutes arrivée au studio, le danseur m’avait déjà propulsée dans les airs plus de cinq fois! Je dois mentionner qu’il n’y a pas d’air conditionné dans les studios de danse à Cuba et qu’il fait très chaud! De plus, sachant que je devais jouer une danseuse, j'étais au régime déjà quelque temps avant de tourner le film alors j'étais devenue toute petite et légère. D’autres facteurs d'étourdissement. Ceci dit, je commençais à voir flou. Bref, cela m’a pris énormément d'énergie, des bleus sur des parties de mon corps que je ne croyais pas pouvoir avoir des bleus, des ampoules sur mes pieds et des coupures sur les mains. Malgré tous ces faits, je me suis mise à danser partout, dans le couloir de mon hôtel, dehors, dans ma chambre, en mangeant… jusqu’au jour où on allait tourner la scène. J'étais devenue comme ces jeunes passionnées dans les films de danses. J’ai finalement réussi à perfectionner la chorégraphie et réussi ma scène avec succès! Même que j’en ai eu la piqûre!

1. Quel est ton status Facebook actuel? (célibataire, en couple, c'est compliqué, dans une relation ouverte)

EF: En couple, depuis un peu plus de trois ans.

2. Es-tu une bonne fille ou une bad girl?

EF: Les deux. Il me les faut pour que je reste saine.

3. Où est-ce qu'on risque de te croiser à Montréal?

EF: Difficile considérant que je vis maintenant à Miami. Quand je suis de passage à Montréal, je profite de mon temps pour le passer en famille et entre amis sinon je me retrouve toujours chez un photographe ou un plateau de tournage!

4. Quelle chanson écoutes-tu en boucle en ce moment?

EF: GotyeSomebody that I used to know. Mais j'écoute aussi sans cesse Lykke Li, Maria and The Diamonds, Lana Del Ray, Florence and The Machine… des artistes dont leur musique m’inspire beaucoup… surtout pour mes créations d’oeuvres d’art.

5. Quelle personne t'intimide le plus?

EF: Personne. Il m’en faut beaucoup pour m’intimider…

6. Qui est ton sex symbol?

EF: Ouf! Mon chum. (Il fallait que j’en fasse mention, lol) Ça change chaque saison! Pour l’instant Taylor Kitsch, ouch!

7. Raconte-nous ton expérience la plus folle avec un ou l’une de tes fans?

EF: Wow! J’ai tellement de choses bizarres qui me sont arrivées avec des fans que je devrais en faire un recueil. Mais voilà celle qui me vient immédiatement à l’esprit. Ça c’est passé à Montréal, lors d’une séance d’autographes. Deux jeunes filles sont venues à ma table en pleurant. L’une d’elle pleurait et tremblait tellement que je croyais qu’elle allait s'évanouir. Bref, je venais de terminer une bouteille d’eau que je m'apprêtais à jeter et l’une des filles m’a suppliée de lui donner ma bouteille pour qu’elle puisse garder ma salive! Et l’autre me suppliait de cracher dans sa canette de coke pour qu’elle puisse boire ma salive! J’ai le goût d'étouffer quand j’y repense. Évidemment, je ne l’ai pas fait! Elle m’a alors demandé de signer sur son manteau, ses jeans, ses bras et les deux ont ensuite été acheter chacune une paire de culottes pour que je puisse les autographier. C'était toute une scène et tout un duo!

8. Que feras-tu la dernière soirée avant la fin du monde?

EF: J’y pense trop souvent. Tellement que j’en fais des cauchemars! Sérieux! Si je ne rêve pas à une immense inondation mondiale, je rêve à une invasion extraterrestre! Ça me rend folle! Juste au cas où … Mon chum et moi voulons être avec nos deux familles ensemble et nos chiens. C’est tout de même difficile, car on habite tous dans des villes ou pays différents!

9. As-tu le sang chaud ou la tête froide?

EF: Bien sûr, j’ai le sang chaud, je suis Italienne! C’est plus fort que moi!

10. Combien de temps ça te prend pour te préparer avant de sortir?

EF: Tout dépend où je vais. Je dirais un 15-20 minutes pour des activités quotidiennes et pour des occasions spéciales comme un gala par exemple, cela dépend du look et si je me prépare seule ou si je me fais maquiller et coiffer professionnellement.. donc entre 1h30-2h00.

11. Fumeur ou non-fumeuse?

EF: Non-fumeuse! Je tente de mon mieux de prendre soin de ma santé. Car sans elle, rien n’importe.

12. Quel est ton mood à l'instant même? (Relaxe, sur le party, stressée, etc?)

EF: Heureuse et calme. Je viens de terminer une séance avec mon Voice-Over Coach et là je suis avec mes deux chiennes que j’adore tant. Une dort sur mes jambes et l’autre à mes côtés.

13. Végétalienne ou amateure de viande?

EF: Je ne suis pas complètement végétarienne, mais je mange très peu ou rarement de la viande. Je mange beaucoup de fruits, légumes et poisson.

Un GROS merci à Elisabetta! Suivez-là sur Facebook pour plus de nouvelles sur elle!

Crédit photo galerie: Robert Lemelin

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