Sofia Boutella de StreetDance 2 en 13 questions – Entrevue HPQ

Carpe Diem. Deux mots qui représentent totalement Sofia Boutella, danseuse professionnelle et actrice principale du film StreetDance 2! Aujourd’hui, HollywoodPQ a vécu le moment présent en compagnie de la belle, au bar Absynthe de l’Intercontinental!

En quoi danser dans un film comme StreetDance 2 est-il différent de danser pour des artistes comme Madonna, Gwen Stefani ou Mariah Carey?

C’est un monde différent de danser pour un stage avec un artiste et de faire un film; deux choses complétement différentes. Lorsque j’ai travaillé avec Madonna (elle a participé à plusieurs vidéoclips, au show du Super Bowl et aux deux dernières tournées mondiales Confessions et Sticky And Sweet Tour), elle donnait la chance et l’opportunité à ses danseurs de s’exprimer en tant que comédien. Sur scène, elle racontait une histoire et donnait la responsabilité aux danseurs d’interpréter le tout et de se lancer dans quelque chose qu’ils n’avaient jamais fait. Moi, j’ai redécouvert ma passion pour la comédie en étant sur scène avec elle.

J’avais tellement mal aux pieds pour le tournage d’une scène dans le boxing ring! J’étais en talons haut de 9h du matin jusqu’à 20h et c’était définitivement de longues journées de travail. J’ai demandé aux personnes qui s’occupent des costumes de me trouver des spray glacés pour mettre à mes chaussures pour endormir mes orteils afin d’avoir moins mal. J’ai eu des blessures de toutes sortes: des ampoules, des coupures, mes pieds ont enflé… c’était fou, je dansais en talons hauts fins avec des straps et ma peau passait à travers lors de l’effort! Ce n’était pas du tout confortable.

1. Quel est ton status Facebook actuel? (célibataire, en couple c'est compliqué, dans une relation ouverte)

SB: Je n’ai pas de Facebook, mais j’ai par contre un compte Twitter (@Sofisia). Je n’aime pas vraiment parler de ma vie personnelle… mais je ne suis pas mariée (rires).

2. Es-tu une bonne fille ou une bad girl?

SB: Ça dépend… des jours. Les gens ont différents mood à différents moments et tout le monde est humain. Je ne dirais pas par contre que je suis moody (d’humeur changeante). Il y a des périodes de la vie où l’on se sent d’une certaine façon et d’ailleurs les artistes se servent souvent de leur art comme exutoire. Pour ma part, ça dépend de comment je me sens, de quel pied je me suis levée j’imagine ou de ce qui arrive dans ma vie à ce moment-là.

3. Où est-ce que l’on risque de te croiser lorsque tu viens à Montréal?

SB: À mon hôtel (rires)! Malheureusement, je ne connais pas beaucoup Montréal. C’est ma troisième fois ici et les deux fois d’avant c’était en tournée avec Madonna. J’ai toujours travaillé lorsque j’étais de passage ici, donc je n’ai pas eu le temps de visiter. Je me suis baladée une fois lorsque j’ai eu un jour off et j’ai trouvé que c’était très sympathique. Mais ce n’était pas assez long pour être familière. Par contre, les Québécois sont exxxtrêmement gentils, mais je pense que vous le savez ça, non?! C’est incroyable quoi! Parfois dans d’autres parties du monde, les gens peuvent paraître agressifs, mais ici c’est un harem de paix! Les gens sont très gentils!

4. Quelle chanson écoutes-tu en boucle en ce moment?

SB: J’écoutais beaucoup la chanson de Madonna, Gang Bang, j’adore! J’adore aussi Love Spent. Et puisque c’était mon anniversaire il y a quelques jours (le 3 avril), j’écoute beaucoup Birthday Song… enfin, puisque l’ablum de Madonna vient tout juste de sortir, je l’écoute en boucle.

5. Quelle personne t'intimide le plus?

SB: God (Dieu)! Oui, je crois en Dieu, bien sûr.

SB: Marlon Brando… parce qu’on est née le même jour (rires). Je trouve qu’il a une présence de ouf (fou), de dingue!

7. Raconte-nous ton expérience la plus folle avec un ou des fans?

SB: Des fans m’ont déjà donné des cadeaux, mais ils étaient très gentils! Je n’ai pas eu à faire face à des fous ou agressifs et je croise les doigts pour que ça n’arrive pas.

8. Que feras-tu la dernière soirée avant la fin du monde?

SB: Wow! Vous croyez que ça sera la fin du monde en décembre? C’est difficile à dire… bien sûr, passer du temps avec ma famille. Mais je pense que c’est important de continuer à faire quelque chose de fun. De rigoler. Ce n’est jamais fini, pour moi, je ne crois pas qu’après la mort tout soit fini. Je crois que c’est un new beginning et que c’est là que la vie commence.

9. As-tu le sang chaud ou la tête froide?

SB: Je peux avoir le sang très chaud, je sais que c’est en moi et que c’est très facile pour moi de me laisser aller. Mais je peux aussi très bien avoir la tête froide, glacée, gelée. J’ai plus tendance à avoir le sang chaud, mais j’ai appris avec le temps à garder mon sang froid… c’est venu avec la maturité.

10. Combien de temps ça te prend pour te préparer avant de sortir?

SB: Ça peut me rendre 30 secondes comme 1 heure. Ça dépend à quel point j’ai envie de me sentir féminine ou pas. Ça dépend si j’ai envie de me maquiller ou non. J’ai toujours beaucoup de fun à m’habiller et ce, depuis que je suis toute petite, je mets des costumes et encore là avec mon théâtre j’adore créer des personnages, et play dress up! Alors quand je sors, parfois je prends autant de plaisir à m’habiller!

12. Quel est ton mood à l'instant même?

SB: I’m present, very present. And happy! Je vis le moment présent. Le moment présent pour la promo du film StreetDance 2. Et aussi le moment présent avec vous!

13. Végétalienne ou amateure de viande?

SB: Je ne mange pas énormément de viande, mais j’en mange tout de même. Je mange beaucoup de légumes, de fruits et de riz. Je ne suis pas une grande carnivore.

Un GROS merci à Sofia, qui était définitivement très fun et zen : ). Sofia parle français et anglais!

StreetDance 2, au ciné dès le 13 avril, avec Falk Hentschel, George Sampson et Tom Conti! Sérieusement… on est un peu sur le cul en voyant Sofia Boutella danser… WOW! Et on adore les films de danse, qui sont tout simplement géniaux à regarder, impossible de ne pas avoir la chair de poule en voyant leurs corps vibrer au son de la musique! À voir, définitivement.

Crédit photo et entrevue: Karine