Le dernier épisode d'Unité 9, diffusé hier sur les ondes d'ICI Radio-Canada, en a fait réagir plusieurs par ses propos que certains ont associés à un discours anti-avortement. On le sait maintenant officiellement, Jeanne (Ève Landry) est tombée enceinte après le viol collectif dont elle a été victime. Or, la détenue a exprimé très clairement son désir de ne pas garder l'enfant qui grandit en elle, allant jusqu'à se frapper le ventre dans une tentative désespérée de s'en débarrasser. Malgré tout, l'avortement qu'elle désire devra attendre, puisqu'elle s'est fait dire qu'elle doit expliquer les circonstances de sa grossesse avant d'y mettre fin.

Mais ce sont les dialogues qui ont suivi, alors que Jeanne était à l'hôpital à cause des blessures qu'elle s'était infligées, qui ont dérangé. Une femme du personnel médical cherche à la convaincre de se faire soigner en lui disant de le faire pour son enfant; Josée (Catherine Paquin-Béchard) confie à Marie (Guylaine Tremblay) qu'elle a peur que Jeanne soit une mauvaise mère à cause de ce qu'elle a fait au bébé à naître; Marie raconte à Jeanne que Georges (Paul Doucet) est un enfant du viol et que celui qu'elle porte en elle sera peut-être tout aussi bon que l'ancien aumônier de Lietteville... Il était assez troublant de voir toutes ces interventions où on parlait d'un enfant qu'il faut soigner et protéger alors qu'il s'agit pour l'instant pas mal plus d'un embryon non désiré.

La scène entre Jeanne et Marie était intense et touchante, ça, on ne le nie pas, d'autant plus que le personnage joué par Guylaine Trembaly a vécu quelque chose de similaire lorsqu'elle était adolescente. Mais le propos dans cette série de scènes était plutôt déstabilisant, comme l'ont noté plusieurs téléspectateurs sur Twitter.

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