Dire que Steve Rasier était attendu avec une brique et un fanal sur le plateau de Tout le monde en parle serait un euphémisme. L'ex-gérant de Rachid Badouri, qui a démissionné de ses fonctions cette semaine, est au centre d'une troublante enquête du Journal de Montréal, dans laquelle on découvrait les pratiques hallucinantes de l'église Parole qui libère, qui aurait eu l'habitude de demander des sommes d'argent faramineuses à ses fidèles, notamment en échange de « miracles ». C'est à titre de pasteur bénévole que Steve Rasier est venu répondre aux nombreuses interrogations de Guy A. Lepage sur cette organisation religieuse qui, aux yeux de plusieurs, aurait tout d'une secte.

Cette enquête serait, selon le bras droit de l'apôtre Patrick Isaac, le fruit d'une enquête tendancieuse ayant choisi de ne rapporter qu'une poignée de mauvais témoignages pour faire du mal à l'église : « Le fait qu’on n’ait pas retenu les témoignages positifs des milliers de personnes qui ont fréquenté l’église de la Parole qui libère, c’est ce qui nous laisse de lourds soupçons sur l’intérêt de l’enquête », a affirmé Steve Rasier lors de son entrevue que vous pouvez écouter ici.

Confronté sur la nature des finances obscures de son lieu de culte, le pasteur bénévole a péniblement justifié la faillite de l'apôtre avec de mauvais conseils financiers. Et à savoir pourquoi les fidèles sont si nombreux à donner d'importants montants d'argent à cette organisation religieuse, Steve a défendu que cela n'avait rien à voir avec une fraude organisée et tout à voir avec le bon fonctionnement du lieu de culte : « L’église n’est pas subventionnée par le gouvernement. Donc c’est par la collectivité des dons, des dîmes et des offrandes qu’on peut subvenir au loyer, à l’électricité, au chauffage, aux activités communautaires et à tous les services qu’on offre au sein de l’église. » Le quotidien a cependant révélé que l'église ne détenait aucun permis pour exploiter le bâtiment où elle recevait ses fidèles en tant que lieu de culte.

Gros bémol ici : en règle générale, l'État finance en partie les organisations religieuses même lorsqu'elles n'offrent aucun service à la population. Le pasteur a toutefois eu de la difficulté à dire si oui ou non l'église payait des impôts ou des taxes en lien avec ses activités, ce qui n'a pas manqué de faire sourciller l'animateur et son fou du roi.

L'ex-joueur du Canadien Georges Laracque a d'ailleurs avoué au Journal de Montréal avoir rapidement arrêté de fréquenter l'église, après avoir vu l'apôtre Patrick Isaac lancer sur la foule la monnaie que des fidèles avaient déposée au fond du panier de dons, accusant que ce n'était pas avec ce genre d'argent que l'on bâtissait une église.

L'église Parole qui libère et Steve Rasier ont l'intention d'entamer des procédures judiciaires envers le quotidien, qui aurait selon eux diffamé leur confession.

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Crédit photo : Karine Dufour ICI Radio-Canada Télé

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