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Olivier au Ciné: 88 minutes (vf)

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Cette semaine Olivier nous parle du film 88 minutes mettant en vedette Al Pacino, Leelee Sobieski et Benjamin McKenzie.

88 MINUTES (USA/ 1H35 min)
Réalisateur: Jon Avnet
Genre: Thriller
Avec : Al Pacino, Leelee Sobieski, Benjamin McKenzie

88 minutes, c’est en l’occurrence 95 minutes de calvaire… pour le spectateur, j’entends. Un véritable festival d’incohérences, orchestré par un réalisateur (Jon Avnet) qui devrait avoir pris une retraite anticipée il y a bien longtemps.

Al Pacino (très bronzé et très chevelu) est un professeur de psychiatrie à Seattle, spécialisé dans le comportement des tueurs en série. Parfois amené à travailler pour le F.B.I, il témoigne au procès d’un «serial killer» qui aime suspendre ses victimes par les pieds avec de la corde d’escalade (si, si, je vous jure, c’est effrayant!!!). Son témoignage envoie bien évidemment le dingo en prison. Neuf ans se sont écoulés et notre fameux dingo d’escalade est à la veille de son exécution. Et là, surprise, la police découvre une nouvelle victime assassinée selon le même rituel. Impossible me direz-vous... puisque notre tueur est en prison ...Y a-t-il un second tueur qui agit de la même manière? Celui qui est à deux doigts de la chaise électrique est-il innocent? Quel suspense vous direz-vous... Eh bien non, pas du tout. C’est du grand n’ importe quoi. Notre psychiatre, qui n’a que 88 minutes avant de mourir (je n’entrerai même pas dans les détails pour vous expliquer pourquoi), se lance alors dans une absurde course contre la montre, jonglant avec les téléphones cellulaires, les armes à feu et les (très jeunes) demoiselles, le tout avec une aisance déconcertante.

Je vous l’annonce officiellement: le cinéma américain vient d’atteindre un nouveau seuil de médiocrité. Que dire du jeu des acteurs, Al Pacino inclus : robotique et pitoyable. Et par pitié, que l’on jette aux lions le coiffeur qui s’est occupé des cheveux ou plutôt du casque de poils de Monsieur Pacino.

On peut lire parfois certains critiques, voulant arrondir les angles, suggérer à leurs lecteurs d’attendre la sortie du film en dvd plutôt que de se précipiter au cinéma. Et bien dans le cas présent, même pas. N’y touchez pas. Quant à moi je vais me replonger dans Scarface et The Godfather pour essayer d’oublier la bouillie indigeste que je viens d’avaler et pardonner un grand acteur, clairement vieillissant, qui a décidé de prendre le chemin de la facilité.

Olivier.

*N'hésitez pas à inscrire vos commentaires si vous avez vous aussi vu le film!!

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