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La fièvre contagieuse de Saturday Night Fever

Plus de 40 après la sortie du classique mettant en vedette John Travolta, la troupe de Saturday Night Fever s’est chargée de redonner des couleurs à l’histoire qui a marqué toute une génération. C’est devant une foule paquetée de vedettes et d’amateurs au Théâtre St-Denis que s’est dévoilée cette mise en scène signée Stéphane Jarny, réunissant les talents d’artistes français ayant déjà présenté la production outre-mer, de même que des danseurs et créateurs québécois. L’adaptation de ce spectacle-événement a d’ailleurs été assurée en collaboration avec Nico Archambault, cette méga-vedette de la danse bien de chez nous!

Dans un ballet parfaitement orchestré de musique et de danse, la production insufflait une bouffée d’air frais dans les chorégraphies iconiques du film. La nostalgie demeurait là où elle faisait du bien, avec des interprétations solides des plus grands succès des Bee Gees, nous gavant des rythmes de You Should Be Dancing, Night Fever et bien sûr, Stayin’ Alive. Mais l’intégration des interprètes live avec les exceptionnels Nevedya et David Latulippe prenait tout son sens à travers les réécritures émouvantes de More Than A Woman, ou encore If I Can’t Have You, interprétée à merveille par Amélie B. Simard dans le rôle d’Annette. De belles additions à la bande sonore originale, telles que Tragedy ou What Kind of Fool, ont été parfaitement intégrées à cette production moderne. Un joli clin d'œil pour les fans de longue date!

Facebook de Saturday Night Fever – Le spectacle

La mise en scène scintillante, dont les changements de décor étaient assurés par d’efficaces panneaux lumineux, offrait de la profondeur à la scène chargée de danseurs. C’est ultimement toute la salle qui a été invitée à la fête, avec des jeux d’éclairage immersifs un peu partout à travers le théâtre, de même qu’une petite leçon de danse menée avec charisme par le DJ Monty, interprété par Gwendal Marimoutou, qui reprenait le rôle qu’il avait campé de l’autre côté de l’Atlantique. Rares sont les spectacles qui arrivent à faire taper des mains toute une foule à l’unisson, mais hier soir, les quelques centaines de personnes amassées sur les bancs du célèbre monument étaient toutes debout pour se faire aller les hanches. C’est aussi ça, le pouvoir de la musique disco!

La chimie était sans équivoque entre Tony et Stéphanie, campés respectivement par Nico Archambault et Wynn Holmes, puisqu’ils forment non seulement un couple parfait sur scène, mais aussi dans la vraie vie! Les moments de collaboration entre leurs deux personnages étaient purement électriques, une magie qu’on a eu la chance de voir se produire dans toutes sortes d’intensité. L’extraordinaire duo latin composé de José Flores et Juliana Casas Herrera a cependant réussi à égaler ce niveau d’excellence : il fallait voir la foule s’emballer à chacune de leurs acrobaties, toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Une apparition brève, mais ultra charismatique!

Facebook de Saturday Night Fever – Le spectacle

À travers les éclairages technicolors, les costumes chargés de paillette et l’aveuglement des boules disco, c’est le talent et la formidable endurance des danseurs qui ont impressionné. Cette véritable célébration de la danse et de la musique a éveillé les passions d’une salle de jeunes et de moins jeunes, qui ont quitté leurs sièges le cœur un peu plus léger.

Pour voir toutes les dates des représentations de Saturday Night Fever au Théâtre St-Denis, c’est par ici!

 

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