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Marie-Ève Janvier nous assure qu’il n’y aura pas de nouveau scandale à L’Amour est dans le pré!
Entrevue exclusive avec Marie-Ève Janvier

Après avoir rencontré les cinq agriculteurs qui font partie de la toute nouvelle mouture de L’Amour est dans le pré, on s’est entretenu avec l’animatrice de l’émission, la belle Marie-Ève Janvier. À l’aube de la cinquième saison, la nouvelle maman et conjointe de Jean-François Breau a vu beaucoup d’idylles devenir des relations durables, voir même des familles. On a parlé avec elle de ce qui s’est passé, mais surtout de ce qui est à venir.

De toutes les saisons passées de L’Amour est dans le pré, quel est ton coup de coeur?

Simon et Cynthia, de la saison un. Ils ont une histoire des plus touchantes! Cynthia avait une fille handicapée et les deux [Simon et Cynthia] voulaient participer à l’émission, mais ils avaient quand même des doutes. La recherchiste, Éloïse, a travaillé fort parce que Cynthia n’était plus sûre de vouloir aller au speed dating. Elle l’a convaincu en lui disant d’aller vivre l’aventure, même juste pour une journée, et que si ça ne clique pas c’est pas grave, mais que ça pourrait cliquer. Aujourd’hui, ils ont une famille, ils ont deux enfants. La fille de Cynthia est décédée, ils sont passés au travers. C’est touchant! C’est une vraie réalité, c’est pas du cinéma là! Lui, il avait toute transformé sa maison pour la fille de Cynthia, il avait fait une rampe, aménagé la chambre au rez-de-chaussé… Encore aujourd’hui, j’en parle et je trouve ça touchant.

Tu ne peux pas trop nous en dévoiler, mais peux-tu nous dire ce qu’on devrait surveiller cette année?

Ooooh! Bien à chaque année, il se passe beaucoup de choses parce qu’on a toujours des nouveaux agriculteurs, donc on arrive avec des nouvelles personnes, des nouvelles réalités, des personnalités différentes et on a une fille cette saison, donc une belle nouveauté. C’est pas la première fois, mais il n’y en avait pas la saison passée. Avec l’agricultrice, c’est une dynamique différente: trois prétendants qui se battent un peu pour le coeur de Cloé. La jalousie n’est pas pareil! On va le voir, il va se passer des trucs, mais en même temps le crêpage de chignon c’est pas ça L’Amour est dans le pré. Bref, ça va encore être quelque chose à découvrir: des gars et des filles attachants, un monde qu’on ne connaît pas beaucoup et pas bien. L’agriculture, c’est un mode de vie qui est la réalité de plusieurs, et l’éloignement aussi. Gabriel le représente bien cette année. Il vit loin [au nord du 49e parallèle], il n’a pas la chance de rencontrer, il n’a pas le temps. C’est la raison même de ce que c’est L’Amour est dans le pré, faire rencontrer.

Penses-tu que le scandale de l’an dernier va avoir un impact sur cette saison?

Pas du tout! Ça ne se reproduit pas cette année. Il y a des revirements inattendus, des situations qu’on n’a jamais vécues dans toute l’histoire de L’Amour est dans le pré, mais des situations différentes. [L’interdiction de rentrer en contact avant le tournage] c’est une clause qui a toujours fait partie du contrat. C’est une clause qu’Alexandre et Julia avaient peut-être mal lue, mais ça faisait partie de leur contrat. Cette année, les candidats qui se sont inscrits sont bien conscients de ça aussi. En même temps, je comprends que c’est difficile quand t’as les réseaux sociaux et que, plus que jamais, tu peux rejoindre n’importe qui, n’importe quand, n’importe où. On deal avec du vrai monde, leur démarche est sincère et ils sont là pour trouver quelqu’un pour de vrai. Ça amène juste de la curiosité, peut-être, pour certains. D’année en année, il y a toujours eu de plus en plus de cotes d’écoute, le succès de L’Amour est dans le pré est toujours grandissant. Le public est super fidèle et je pense que la controverse était comme une bulle en dehors de ce qu’est l’émission. Quand on me parle de L’Amour est dans le pré, on ne me parle pas de ça!

À V télé, les émissions de rencontres amoureuses ont toujours été inclusives. Est-ce qu’on verra un ou une agriculteur ou agricultrice gai(e) un jour?

L’Amour est dans le pré s’adresse à tout le monde, il n’y a pas de critères pour la limite d’âge ou l’orientation sexuelle. C’est vraiment une démarche naturelle, autonome. Si tu as envie de participer, tu dois t’inscrire à l’émission. Je me fais peu parler d’orientation sexuelle ou d’agriculteurs gais, mais je me fais souvent parler d’âge. J’ai des amies dans la quarantaine ou cinquantaine qui me disent que, s’il y avait des agriculteurs plus vieux, elles s’inscriraient comme prétendantes. Mais y’en a pas! Je peux comprendre que t’inscrire dans une télé-réalité ça prend une certaine dose de courage et que, après cinq saisons, on est habitué de voir la relève agricole avec des agriculteurs dans la vingtaine ou la trentaine, mais en même temps j’oublie leur âge quand je les écoute parler. Je prends Olivier, il a 23 ans, ça se peut pas! C’est des entrepreneurs, du monde sérieux, ils ont des business à gérer, ils ont des immenses stress. C’est des gens qui aujourd’hui sont là et c’est l’fun, mais ils ont-tu planifié leur sortie eux autres! Mais oui, ça serait trippant s’il y a une sixième saison d’avoir des agriculteurs plus âgés et d’avoir des agriculteurs gais qui s’inscriraient à l’émission. Ça ouvrirait un volet nouveau et un ajout, quelque chose de plus pour L’Amour est dans le pré. L’homosexualité, c’est encore tabou, en plus en région et en agriculture. [Les différentes orientations sexuelles] ça fait partie de notre réalité en 2017, donc ça serait le fun de la voir à la télé.

Un petit selfie pour terminer?

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Le retour de L’Amour est dans le pré, c’est à ne pas manquer ce jeudi à 20h!

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Crédit photo: Constance Cazzaniga

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