On apprenait en début d'année que Caroline Néron avait dû placer son entreprise sous la protection de la Loi sur la faillite. La femme d'affaires s'est présentée ce matin au palais de justice de Montréal pour demander que la protection contre ses créanciers soit prolongée jusqu'au 10 mai, ce qui lui a été accordé, rapporte notamment La Presse.

Dans son témoignage, l'ancienne Dragonne a dit avoir obtenu un financement in extremis de Normand Caty, qu'elle décrit comme « un ami de la famille, un ange », qui lui offre un prêt de 400 000$ à 14,2% d'intérêt. Ce prêt devait être autorisé par la cour. Caroline Néron a exprimé à la Commissaire que ce serait la faillite de l'entreprise sans ce financement. Elle a aussi précisé que ses ventes sont moins élevées que prévu, un phénomène dû à son avis à l'impression fausse du public, qui croit qu'elle est en faillite.

Le prêt n'a pas été contesté par les créanciers, dont l'ex-mari de la comédienne, Réal Bouclin, fait partie. Il avait pourtant affirmé vendredi dernier, selon Le Journal de Montréal, qu'il s'y opposerait.

D'après le Journal, Caroline Néron estime que le vice-président aux finances de son entreprise a négligé la gestion des affaires en ignorant de nombreuses lettres des agences de revenus et elle envisage un éventuel recours devant les tribunaux face à lui.

Malgré tout, l'entrepreneure croit que les bijoux Caroline Néron pourraient redevenir profitables dès l'an prochain.

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